couverture

Seul et vrai paradis (Le)

Une histoire de l'idéologie du progrès et de ses critiques

Lasch, Christopher

  • Éditeur : Flammarion
  • Collection : Sciences humaines
  • ISBN 9782080801593
  • Paru le 5 avril 2006
  • 24,95 $ *
  • Sciences sociales

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Résumé

Il s'agit de remettre en cause l'idée de progrès, pour revenir à une démocratie plus exigeante, qui repose sur intérêt personnel bien compris, ouverture d'esprit, tolérance et vertu civique. Par la redécouverte des combats populaires du XVIIIe siècle, et de penseurs comme Ralph Waldo Emerson, l'auteur démontre la contradiction entre progrès et démocratie.

Biographie de l'auteur.e

Né en 1932 et disparu en 1994, Christopher Lasch est notamment l'auteur de La Révolte des Élites et de La Culture du Narcissisme. « Aussi inclassable que H.D. Thoreau » selon Richard Rorty, il est resté jusqu'à sa mort l'un des analystes les plus lucides des évolutions du capitalisme moderne.

Quatrième de couverture

Le seul et vrai paradis

Les fractions les plus modestes des classes moyennes européennes et américaines, grâce à leur culture du sens des limites, surent un temps se prémunir contre les mirages de la surabondance illimitée. La tradition de radicalisme plébéien qui fut celle de cette petite bourgeoisie donna lieu à la seule tentative sérieuse de poser l'une des grandes questions politiques refoulées des XIXe et XXe siècles : l'abandon de ce fondement matériel de la vertu civique qu'était la propriété des moyens de production annonçait-il vraiment des temps meilleurs ? George Orwell, Walter Benjamin ou encore Hannah Arendt ont montré qu'il n'était pas nécessaire d'être progressiste pour être démocrate. Christopher Lasch montre que les mouvements démocratiques des trois derniers siècles, aussi bien en Europe qu'outre Atlantique, se constituèrent tous en opposition à un « mouvement de l'histoire » auquel ils ne croyaient pas.

« L'Histoire n'a pas de sens unique et le progrès de la société passe parfois par le refus de certaines modernisations sociales. (...) La nostalgie politique est un désastre, mais pas la volonté de garder en mémoire certaines leçons du passé. L'optimisme est une sottise, mais l'espérance une valeur. La pensée critique a du mal à se faire entendre. En voici une voix puissamment articulée. »
Michel Schneider, Le Point.