couverture

Filles du feu / Les Chimères (Les)

Nerval, Gérard de

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Résumé

Le récit nervalien dérange les frontières du genre littéraire comme il met en cause les frontières du réel. Le texte de cette édition est celui de l'édition publiée du vivant de Nerval. Y sont respectées les graphies et la ponctuation anciennes ou propres à l'auteur. Avec une chronologie.

Quatrième de couverture

Janvier 1854 : en faisant paraître Les Filles du feu, recueil de nouvelles suivi de douze sonnets rassemblés sous le titre Chimères, Nerval, par-delà les crises de folie et la maladie, prouve au monde que son génie reste intact. Abolissant les frontières entre ici et ailleurs, entre autrefois et aujourd'hui, entre autobiographie et songe, ces textes ont fasciné les plus grands auteurs du siècle suivant, de Proust à Yves Bonnefoy, en passant par André Breton ou encore Julien Gracq, qui écrivait : «Il y a chez Nerval une infusion omniprésente du souvenir, une chanson du temps passé qui s'envole et se dévide à partir des rappels même les plus ténus de naguère comme de jadis, et que je ne vois à aucun autre écrivain.».