* Les prix de nos produits sont sujets à changements sans préavis.
Traité publié en 1863 dans lequel Stuart Mill se propose d'introduire dans la morale utilitaire un élément qui lui manquait : le psychologisme, l'intériorité, et de lui retirer ce que Bentham lui avait imposé de mécanique et d'extérieur ; de faire, en un mot, d'une science physique et économique, une science psychologique.
«... Que le bonheur constitue ou non la fin ultime de la moralité, il est éssentiel, en tout cas, pour l'idée même de philosophie morale, que la moralité se réfère à quelque fin, qu'elle ne soit pas laissée sous la domination de sentiments vagues ou d'une conviction intérieure inexplicable - qu'elle soit soumise à la raison et au calcul et non au seul sentiment. Cela seul peut permettre que des arguments soient formulés et qu'une discussion soit possible dans ce domaine. Que la moralité de nos actions dépende des conséquences qu'elles produisent est la doctrine commune aux personnes raisonnables de toutes les écoles. Que le bien ou le mal attaché à ces conséquences se mesure exclusivement à travers la peine ou le plaisir qu'elles procurent est le seul point de doctrine qui appartienne en propre à l'école utilitariste.».
