couverture

Moi, j'écris pour agir : vie de Voltaire

Gallo, Max

  • Éditeur : Fayard
  • Collection : Littérature française
  • ISBN 9782213630328
  • Paru le 1 octobre 2008
  • 39,95 $ *
  • Essais

* Les prix de nos produits sont sujets à changements sans préavis.

Résumé

C'est tout autant l'auteur de vers, de tragédies, d'essais, de contes, de pamphlets et d'études historiques que l'homme de chair qu'évoque cette biographie, dont l'ambition, l'habileté et le goût de la richesse ne cèdent en rien à sa soif de tolérance, de liberté et de justice. Un personnage tout en contradictions, dont les défauts et les qualités s'équilibrent sans cesse.

Quatrième de couverture

La statue et la gloire de Voltaire cachent l'homme de chair. C'est celui-là que Max Gallo veut ranimer dans cette Vie de Voltaire. De sa naissance à sa mort, à 84 ans, à une décennie de la Révolution, on voit surgir un homme décidé à forger son destin jour après jour, mot après mot.. Des milliers de vers, des dizaines de tragédies, essais, contes, pamphlets, études historiques, et près de quarante mille lettres, cette oeuvre, cette vie reflètent tout le XVIIIe siècle, celui des Lumières, du parti philosophique, de la lutte pour la tolérance, l'abolition de la torture.. Voltaire veut être le visage majeur de ce temps décisif. «Moi, j'écris pour agir», dit-il. «Il faut dans cette vie combattre jusqu'au dernier moment.». Mais tout cela, immense, n'est rien encore. Max Gallo dévoile les autres visages de Voltaire : ambition, habileté, prudence, goût de la richesse. Impitoyable et méprisant. Grincheux et souffreteux, mais capable de passion pour la «sublime Émilie».. Homme de contradictions. Courtisan et courageux. Roué de coups parce que roturier et jeté à deux reprises à la Bastille, mais ne cédant pas. Plaçant la liberté au-dessus de tout. Désireux d'«écraser l'Infâme», l'Église, mais écrivant que «si Dieu n'existait pas, il faudrait l'inventer». Voyant «les hommes tels qu'ils sont : des insectes se dévorant les uns les autres sur un petit atome de boue», mais ajoutant «où est l'amitié est la patrie»..