couverture

Aventures extravagantes de Jean Jambecreuse, artiste et bourgeois de Bâle : assez gros fabliau (Les)

Bellet, Harry

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Résumé

En 1515, Jean Jambecreuse, peintre et graveur allemand, s'installe à Bâle et se mêle à ses artistes, ses imprimeurs, etc. Librement inspiré de la vie de Hans Holbein.

Quatrième de couverture

Le point de vue des éditeurs . 1515. Pendant que Français, Italiens et Suisses s'étripent à Marignan, que le pape Léon X s'acharne à embellir Saint-Pierre de Rome, qu'Henry VIII d'Angleterre n'a encore qu'une épouse - celle de son frère - et que le prince turc Suleïman se prépare à devenir Soliman le Magnifique, le jeune Jean Jambecreuse, peintre comme son père et son frère aîné, quitte sa ville natale d'Augsbourg pour parfaire son apprentissage à Bâle, ville alors en plein essor. Jean veut connaître le latin, la langue internationale de l'époque, celle qui, il le pressent, lui permettra de passer de l'ancien statut d'artisan à ce nouvel état dont on commence à parler en Italie et qui rapproche le peintre du poète : celui d'artiste. Il va alors se frotter aux plus grands penseurs de son temps : Érasme, pour lequel il illustre les marges de l'Éloge de la folie, mais aussi Léonard de Vinci, qu'il suit jusqu'à Amboise où le vieil homme termine ses jours, et auquel il dérobera certains papiers compromettants. De surcroît, par-delà l'apprentissage de son art, il va faire celui de la vie, laquelle - en ce siècle qui est également celui de Rabelais - est faite de bruit, de paillardise et de fureur.. Le personnage de Jean Jambecreuse est inspiré de celui du peintre Hans Holbein (1497-1543). Cet ouvrage a la saveur d'un fabliau moderne : brillant, succulent et drôle, il joue avec finesse des genres et du langage. Rigoureusement documenté, il nous immerge au coeur du XVIe siècle par le truchement des aventures souvent teintées de grivoiserie du jeune Holbein..