couverture

Henri Deluy, ici et ailleurs

Une traversée d'Action poétique

  • Éditeur : Temps des cerises
  • Collection : Action poétique
  • ISBN 9782370711076
  • Paru le 27 mars 2017
  • 24,95 $ *
  • Essais

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Résumé

Présentation du parcours de H. Deluy, notamment à travers un entretien dans lequel il évoque sa vie et son parcours, Marseille, la guerre d'Algérie, mai 1968, sa famille ou encore son poste de directeur de la revue Action poétique. Divers textes viennent éclairer certains aspects de l'entretien, comme un portrait du poète par Liliane Giraudon ou encore un choix de poèmes.

Quatrième de couverture

Daurade à la crème d'oursin . La daurade, « l'aurado«  des Provençaux, un poisson parfaitement « acanthopterygien », comme plusieurs milliers d'espèces, osseux, à nageoire dorsale épineuse, larges écailles, nombreuses, dentelées et collantes. Il vit en eaux plutôt chaudes ou tempérées, et plutôt en profondeur. Mais on peut le trouver, quelquefois, dans des étangs saumâtres. Il se nourrit de crustacés, de mollusques, de petits poissons. Aussi appelé « brème de mer ». Deux graphies sont possibles : « daurade » (orthographe populaire), du vieux provençal, d'après « daurar », dorer, ou « dorade » (dès le début du XVIe siècle), de l'espagnol par l'italien, du latin « auratus » (doré), et de « aucun » (l'os). Il tire son nom du croissant doré qui marque sa tête, entre les yeux. Dos bleu foncé, côtes jaunes argenté, lignes de bleu clair, ventre brillant. C'est particulièrement maigre. Longueur maximale : 60 cm.. Très largement consommé, ce poisson, proche du pageot, se dit « doirada » en portugais, « dorada » en russe (en caractères cyrilliques, bien sûr), « ouata » en italien, « daurade » en allemand.. Il se prête à tous les genres d'accommodement. Il peut se consommer, en filets ou entier (les très grosses daurades se servent au court bouillon), aux figues (avec polenta et pancetta), à la sauce aigre-douce (vinaigre blanc, courgettes), à la pékinoise (blanc d'oeuf, fécule de maïs, ciboulette, un vin blanc très sec), à la basquaise (piment rouge, vinaigre de vin blanc, poivron), grillée au thym, grillée rémoulade (sauce rémoulade - mayonnaise, filets d'anchois, câpres, cornichon, échalote -).... L'oursin, l'échinoderme, plus communément dénommé « châtaigne de mer », se mange le plus souvent cru, une languette de pain - une mouillette - pour aller quérir et consommer les rangées d'oeufs rouges, le corail (les glandes génitales de la bête, en fait). Ses grappes d'oeufs peuvent aussi intégrer des sauces de haut goût..