couverture

Dico atlas des conflits et des menaces : guerres, terrorisme, crime, oppression

Denécé, Éric

  • Éditeur : Belin
  • Collection : DicoAtlas
  • ISBN 9782701156613
  • Paru le 1 janvier 2011
  • 16,95 $ *
  • Sciences sociales

* Les prix de nos produits sont sujets à changements sans préavis.

Résumé

• Les nouvelles formes de la violence internationaleGuerres – Terrorisme – Crime – Oppression : en 4 parties, l’ouvrage brosse un portrait planétaire des grands thèmes de conflits actuels.• Des cartes pour mieux visualiserChaque page contient une ou plusieurs cartes thématiques qui permettent de mieux comprendre les enjeux de la géopolitique et les menaces qui nous entourent.• Disposer d’un outil de référenceGrâce à son organisation thématique et alphabétique, l’accès à l’information est immédiat. Un instrument précieux pour comprendre le monde dans lequel nous vivons.

Biographie de l'auteur.e

Éric Denécé, géographe, docteur es Science politique, ancien analyste du renseignement, est directeur du Centre Français de Recherche sur le Renseignement. Il a enseigné l’intelligence économique et publié de nombreux travaux et ouvrages sur le sujet aux éditions Larousse, Hachette et Ellipses.

Quatrième de couverture

1559-1629 est une séquence historique particulièrement dramatique pour le royaume de France?: le Roi Très-Chrétien, qui s'engage lors de son sacre à défendre l'Église et à exterminer les hérétiques, règne désormais sur un pays profondément divisé par la question religieuse. Les protestants constituent environ 10 % de la population française au début des années 1560. Les monarques sont de jeunes hommes incapables de gouverner par eux-mêmes ou des princes déconsidérés aux yeux de leurs sujets. En dépit des efforts de Catherine de Médicis et du chancelier Michel de L'Hospital, qui accordent aux protestants la liberté de culte, le royaume sombre dans un chaos sans précédent. Les exactions se multiplient, les batailles se succèdent et les massacres culminent en 1572, lors des «?matines sanglantes?», la Saint-Barthélemy. On assiste même, par deux fois, à cette forme inouïe de violence qu'est le régicide, avec l'assassinat d'Henri III en 1589 et celui d'Henri IV en 1610.Grâce à l'édit de Nantes, les protestants finissent par bénéficier d'un régime de tolérance limitée, mais la religion de Calvin est désormais réduite à une petite minorité de fidèles dont le nombre ne cesse de décroître. Les troubles reprennent dans les années 1620, quand l'esprit de croisade souffle de nouveau, mais l'énergie de reconquête prend aussi d'autres formes, moins belliqueuses, et l'on assiste, au cours des premières décennies du XVIIe siècle, à un renouvellement remarquable des formes de la piété catholique.Temps de crise sans précédent, les guerres de Religion constituent paradoxalement le creuset de la monarchie absolue d'Ancien Régime, qui se construit sur les ruines d'un royaume déchiré par l'intolérance. Il fallait que le pouvoir royal soit désormais investi d'une puissance transcendante incontestée capable d'assurer la stabilité de l'État par-delà les questions confessionnelles. Henri IV est ainsi parvenu à reconstituer l'unité du royaume autour de l'idéal d'obéissance à la figure royale, et son fils, Louis XIII, bénéficia de ses succès pour achever de créer une monarchie puissante capable de s'imposer sur la scène européenne.C'est l'histoire de ces déchirures et de ces mutations que ce livre retrace.