couverture

Nature (La)

Mill, John Stuart

  • Éditeur : La Découverte
  • Collection : La Découverte poche Sciences humaines et sociales
  • ISBN 9782707139771
  • Paru le 19 janvier 2007
  • 15,95 $ *
  • Philosophie

* Les prix de nos produits sont sujets à changements sans préavis.

Résumé

Comment enseigner la morale, savoir ce qui est bien ou mal ? Question très ancienne sur laquelle les philosophes se sont penchés, certaines écoles répondant que les lois et institutions doivent être conformes avec la nature. John Stuart Mill, représentant de l'utilitarisme, critique dans cet essai l'idée de la loi naturelle.

Biographie de l'auteur.e

John Stuart Mill (1806-1873), philosophe et économiste britannique, est l'un des représentants, avec Jeremy Bentham, de l'utilitarisme (Utilitarianism, 1861).

Quatrième de couverture

Comment savoir ce qui est bien ou mal ? Ce que la société doit autoriser ou interdire ? Cette question très ancienne se pose d'une manière plus urgente à une époque où les sciences ouvrent tellement de possibilités nouvelles : doit-on permettre aux parents de choisir le patrimoine génétique de leurs enfants ? Doit-on fournir un revenu même à ceux qui ne veulent pas travailler ?

Depuis l'Antiquité, les philosophes recherchent les bons critères pour trancher ce genre de questions. Selon une des écoles éthiques les plus anciennes, mais toujours actuelle, la pierre de touche des bonnes lois et institutions est leur conformité avec la nature. Dans ce bref essai, John Stuart Mill affirme que ces doctrines sont creuses et nocives et il tente de démontrer que «la conformité avec la nature n'a absolument rien à voir avec le bien et le mal». Au passage, Mill critique sans pitié le célèbre premier chapitre («La loi naturelle») de De l'esprit des lois de Montesquieu «considéré, même de nos jours, comme de la philosophie profonde par la plupart des penseurs français».

Un lexique original, à la fin du livre, donne les différentes acceptions des principaux mots techniques utilisés dans la philosophie morale anglaise, en attirant l'attention sur les problèmes posés par leur traduction.

La réédition de ce classique de la philosophie politique, dans une nouvelle traduction, sera très utile à tous ceux qui s'intéressent aux débats sur les rapports entre nature, éthique et politique.