couverture

Critique, n. 783-784: Penser la catastrophe

Collectif

  • Éditeur : Minuit
  • ISBN 9782707322555
  • Paru le 9 octobre 2012
  • 23,95 $ *
  • Essais

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Résumé

Dossier pluridisciplinaire sur les catastrophes contemporaines, leurs manifestations, leurs représentations, leurs lectures, etc.

Quatrième de couverture

Tremblements de terre, tsunamis, éruptions volcaniques, tornades, incendies dévastateurs, inondations ou sécheresses destructrices : nous sommes assaillis de catastrophes dites «naturelles». S'y ajoutent celles qui ne nous paraissent pas naturelles du tout : chimiques, atomiques, économiques, climatiques, etc. Et puis il y a la catastrophe, réputée définitive, annoncée pour le 21 décembre 2012. Les Mayas ont ici bon dos. C'est dans notre horizon d'attente que la catastrophe s'est installée, angoisse diffuse entretenue par des événements très concrets. Ces événements sont-ils véritablement devenus plus fréquents, plus dramatiques, plus dévastateurs ? Ou seulement plus visibles, parce qu'ils se découpent sur cet horizon ?. Dire que la catastrophe est une idée neuve en Europe fera sourire. Le mot, après tout, date des Grecs, chez qui il désignait le renversement, le bouleversement, la fin - et en particulier celle de la tragédie. Mais que désigne-t-il aujourd'hui ? Et que dissimule-t-il ? La réponse ne se trouve pas dans les dictionnaires. Quand sommes-nous sortis de l'âge des désastres - celui de Lisbonne, en 1755, avait bouleversé les consciences européennes - pour entrer dans l'ère des catastrophes ?. Dix-huit contributions, autant de perspectives. La philosophie et les sciences de la vie, l'histoire et les mathématiques, l'anthropologie, la sociologie, l'économie, la psychanalyse, l'architecture, la littérature et le cinéma devaient être au rendez-vous de ce numéro, puisque la catastrophe s'est partout invitée et qu'elle impose son énigme aux portes de la Cité mais aussi des arts et des savoirs..