couverture

Hominescence

Serres, Michel

  • Éditeur : le Pommier
  • Collection : Poche
  • 408 pages
  • ISBN 9782746508729
  • Paru le 15 janvier 2015
  • 18,95 $ *
  • Philosophie

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Résumé

Que retenir du XXe siècle ? Depuis 1945, la bombe atomique menace l’humanité d’extinction ; nous ne risquons plus la petite vérole, éradiquée en 1970 ; mangerons-nous des OGM ? Munie d’ordinateurs, notre pensée change-t-elle ? Voilà une mort, un corps, une agriculture et des réseaux nouveaux. Pour résumer ces innovations évolutives, j’ai forgé le mot d’hominescence. Des mots comme adolescence : encore enfant, l’adulte se forme ; ou luminescence : de faible lueur, naît la lumière… éclairent ce néologisme, étrange et exact, qui marque une émergence hominienne. Quand, par son corps et la mort, il change son rapport à soi, par l’agriculture et le climat, ses relations au monde, et par les communications, son entretien avec les autres, s’agit-il toujours du même humain ? Nous vivons un moment décisif du processus qui nous façonne. Inquiétante pour certains, cette naissance en enthousiasme d’autres. Nous la suscitons sans savoir quel homme elle crée, assassine ou magnifie.

Biographie de l'auteur.e

Professeur à Stanford University, membre de l’Académie française, Michel Serres est l’auteur de nombreux essais philosophiques et d’histoire des sciences, notamment Petite Poucette, C’était mieux avant ! et Relire le relié, largement salués par la presse. Il est l’un des rares philosophes contemporains à proposer une vision du monde qui associe les sciences et la culture.

Quatrième de couverture

Que retenir du XXe siècle ? Depuis 1945, la bombe atomique menace l’humanité d’extinction ; nous ne risquons plus la petite vérole, éradiquée en 1970 ; mangerons-nous des OGM ? Munie d’ordinateurs, notre pensée change-t-elle ? Voilà une mort, un corps, une agriculture et des réseaux nouveaux.Pour résumer ces innovations évolutives, j’ai forgé le mot d’hominescence. Des mots comme adolescence : encore enfant, l’adulte se forme ; ou luminescence : de faible lueur, naît la lumière… éclairent ce néologisme, étrange et exact, qui marque une émergence hominienne.Quand, par son corps et la mort, il change son rapport à soi, par l’agriculture et le climat, ses relations au monde, et par les communications, son entretien avec les autres, s’agit-il toujours du même humain ? Nous vivons un moment décisif du processus qui nous façonne. Inquiétante pour certains, cette naissance en enthousiasme d’autres. Nous la suscitons sans savoir quel homme elle crée, assassine ou magnifie.