couverture

Adieu, Betty Crocker

Gravel, François

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Résumé

Après nous avoir donné Fillion et frères, François Gravel explore à nouveau l’univers des souvenirs familiaux. Cette fois, il revisite les années 1960, l’époque des Beatles, des familles nucléaires et des reines du foyer. Fouillant le passé de sa tante Arlette, le personnage de Benoit nous invite à plonger dans l’atmosphère de cette époque telle une visite guidée dans les albums de famille.Sous le mode de la tendre nostalgie, François Gravel nous offre un portrait magnifique d’un être incroyablement fragile qui a su être un phare pour ses proches. Avec des personnages plus vrais que nature, on se reconnaît, on se retrouve et on redécouvre un passé pas si lointain où la vie se vivait à un rythme moins effréné et où la famille traditionnelle était encore l’unité de base de la société.À l’occasion du décès de sa tante Arlette, Benoit, un universitaire dans la cinquantaine, se remémore des souvenirs d’enfance. Il raconte à sa compagne l’odyssée de ses 10 ans, du temps où on faisait des tours de « machine » pour visiter la parenté le dimanche après-midi. De ces visites dominicales, il y avait, bien sûr, l’arrêt obligé chez tante Arlette – surnommée Betty Crocker – à son split-level de Beaurivage Gardens à Boucherville. Fasciné par son destin d’épouse-modèle, Benoît s’interroge sur la vie de cette femme qui n’a jamais quitté sa résidence après la mort accidentelle de son mari, chauffeur d’un autobus Voyageur. Trente ans confinée à demeure. Trente ans à être à la merci de son entourage pour lui fournir l’essentiel. Celle qui semble si parfaite, avec des enfants si parfaits, cache-t-elle une zone d’ombre ? Qu’arrive-t-il lorsqu’on gratte un peu le vernis de la perfection ? Benoit arrive à tirer des conclusions plutôt étonnantes…

Biographie de l'auteur.e

François Gravel, dont l'œuvre compte plus de 50 titres, possède le rare talent de s'adresser avec le même plaisir contagieux à tous les publics, jeunes et moins jeunes. Pour le reste, il n'a jamais escaladé l'Everest, n'a pas joué pour les Canadiens et n'a jamais essayé de provoquer une polémique pour qu'on parle de lui dans les journaux. Il se contente d'écrire des romans et il s'en porte bien!

Quatrième de couverture

Extrait :Je n’ai jamais vu Arlette ailleurs que dans une cuisine, je n’ai jamais pu l’imaginer ailleurs que dans une cuisine. Chaque fois que j’allais chez elle, je me sentais accueilli, respecté, aimé. Elle ne m’a jamais fait que du bien, mais j’ai pourtant tout fait pour essayer de la mépriser, sans jamais y arriver. Il en allait de même avec ses enfants : chaque fois que j’étais en présence de Daniel ou de Sylvie, je tombais sous leur charme au point de perdre tout esprit critique. Mais aussitôt que je rentrais à la maison, j’essayais de me convaincre qu’ils étaient nuls, superficiels, insignifiants…- C’est un peu étrange, non, cet acharnement à mépriser des gens qui ne t’ont fait que du bien ? Tu te croyais donc tellement supérieur ?- Je n’avais pas le choix. Sinon, j’aurais crevé d’envie.