couverture

Je suis un écrivain japonais

Laferrière, Dany

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Résumé

Il vit à Montréal, il lit Mishima et Basho, il drague des japonaises, il passe sa journée au café, il projette d'écrire un roman ou de faire un film, mais plus particulièrement un roman ou un film à la manière des maîtres japonais. C'est ce qu'il raconte à une journaliste japonaise en tournée dans la métropole québécoise, et c'est ainsi que le scandale éclate à Tokyo. Comment peut-on, quand on vit à Montréal, se prendre pour un écrivain et un cinéaste japonais ?

Biographie de l'auteur.e

Né à Port-au-Prince en avril 1953, Dany Laferrière a grandi à Petit-Goâve. Il écrit pour le journal Le Petit Samedi soir et fait partie de l'équipe de Radio Haïti. Il quitte son pays natal à la suite de l'assassinat de son collègue et ami, le journaliste Gasner Raymond. Il s'installe au Québec où il occupe plusieurs emplois avant de commencer à écrire. Son premier roman, Comment faire l'amour avec un nègre sans se fatiguer, paraît en 1985 (VLB). Le succès est immédiat et les réactions nombreuses. Laferrière devient alors l'un des principaux représentants d'une nouvelle génération d'écrivains dans le paysage littéraire québécois. Dany Laferrière écrit ensuite Éroshima (1987), puis L'Odeur du café (VLB, 1991), qui est récompensé par le prix Carbet des Caraïbes. En 2000, près de vingt-cinq ans après son arrivée au Québec, il signe Le Cri des oiseaux fous (Lanctôt), roman dans lequel il témoigne des raisons qui l'ont poussé à quitter Haïti et qui remporte le prix Carbet des Lycéens. En 2006, le prix du Gouverneur général du Canada est décerné à son album jeunesse Je suis fou de Vava. Habitant en alternance Montréal, New-York et Miami, l'auteur se considère avant tout comme un citoyen de l'Amérique. C'est dans cet esprit qu'il rédige ce qu'il appellera son Autobiographie américaine, un grand projet regroupant une dizaine de ses titres et qui dresse un portrait de l'Amérique, d'Haïti à Montréal, en passant par les États-Unis. Dany Laferrière mène, parallèlement à ses activités littéraires, une carrière de journaliste et de chroniqueur, tout en faisant quelques apparitions à la télévision et au cinéma. Il a également scénarisé quelques longs-métrages, le plus souvent des adaptations cinématographiques de ses romans. Édités en France chez Grasset, les livres de Dany Laferrière ont été traduits dans une douzaine de langues, dont le coréen et le polonais. Laferrière a publié cinq romans aux Éditions du Boréal. Son plus récent livre, L'Énigme du retour, est en lice pour le prix France Télévision, le prix Wepler et le prix Décembre. En plus, il se trouve déjà en deuxième sélection pour le prix Médicis 2009 ainsi que pour le prix Fémina 2009.

Quatrième de couverture

Il vit à Montréal, il lit Mishima et Basho, il drague des japonaises, il passe sa journée au café, il projette d'écrire un roman ou de faire un film, mais plus particulièrement un roman ou un film à la manière des maîtres japonais. C'est ce qu'il raconte à une journaliste japonaise en tournée dans la métropole québécoise, et c'est ainsi que le scandale éclate à Tokyo. Comment peut-on, quand on vit à Montréal, se prendre pour un écrivain et un cinéaste japonais ? Jusqu'à son éditeur, qui l'appelle pour lui dire son mécontentement de ne pas avoir reçu ce roman qui l'a déjà rendu célèbre sur les rives du Pacifique. Dany Laferrière est ici plus que jamais fidèle à lui-même. Fête de l'intelligence et des sens, Je suis un écrivain japonais est une célébration de la littérature et du plaisir, des femmes et des écrivains, dans l'ordre et dans le désordre. Une allégorie décapante sur le refus d'être catalogué. Patrick Grainville, Le Figaro