couverture

Littérature à vif (La)

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Résumé

O. Bardolle expose et argumente sa thèse : M. Proust et L. F. Céline seraient les derniers auteurs de la grande littérature française à vocation universelle. Un seul nom émerge aujourd'hui, dans la lignée de ces deux auteurs : Michel Houellebecq, qui seul, parvient à rendre compte de son époque avec la même justesse.

Quatrième de couverture

Dans cet essai aussi vigoureux que concis, Olivier Bardolle expose, textes à l'appui, une thèse iconoclaste : «À la recherche du temps perdu et Voyage au bout de la nuit constituent les chants du cygne de la grande littérature française à vocation universelle. Ces deux textes nous parlent de la fin d'un monde, à des moments différents, dans une langue hypnotique pour Proust, qui pointait l'état de décomposition de la société issue de l'Ancien Régime, et dans une langue hallucinée pour Céline, qui témoignait de la folie meurtrière du monde moderne avec une acuité prémonitoire pour les désastres à venir. Qu'y a-t-il après Proust et Céline ? Que peut-on lire sérieusement après eux ? Ou plutôt, comme pourrait le suggérer Céline : "qu'est-ce qui est encore lisible ?" Un nom s'impose, car non seulement cet auteur est lisible, mais il est le seul lisible après Proust et Céline : il s'agit de Michel Houellebecq.. Lui seul aujourd'hui prend son lecteur et ne le lâche plus, sans rien lui épargner de la débâcle d'une modernité exténuée. Lui seul reflète l'époque avec la même justesse que Proust et Céline en leur temps, jusqu'à l'incarner.». Une illustration plutôt qu'une défense de l'auteur des Particules élémentaires ici élevé à la dignité de «grand consécrateur de l'ère du vide»..