couverture

Enfanter l'inhumain : le refus du vivant

Dyens, Ollivier

  • Éditeur : Triptyque
  • 180 pages
  • ISBN 9782890317840
  • Paru le 27 août 2012
  • 25,00 $ *
  • Philosophie

* Les prix de nos produits sont sujets à changements sans préavis.

Résumé

Nous ne sommes pas humains, nous ne sommes pas autonomes, nous n’avons aucune volonté propre. Nous émergeons, vivons, perdurons grâce à des collectivités de bactéries, d’insectes, de machines. Tels des insectes sociaux, nous créons des « nids », des « toiles », des « fourmilières » que nous appelons villes, machines, civilisations, non pas simplement parce que nous en ressentons génétiquement le besoin, mais bien parce que ces structures nous ordonnent de le faire. Nous ne sommes que mécanismes à la solde de l’évolution.Enfanter l’inhumain amène donc à repenser la structure de l’humain en proposant un modèle nouveau, celui de la stigmergie, cette dernière étant la dépendance étonnante qui lie toile et araignée. Telles l’araignée et sa toile, l’humain et ses bactéries, ses villes et ses technologies s’influencent et se créent mutuellement.Dans ce nouveau cadre de compréhension, être humain signifie être créé mécaniquement intelligent, mécaniquement conscient, mécaniquement fureteur de sens ; notre condition se fonde alors sur un paradoxe essentiel : nous sommes conscients d’être inconscients. Comment alors nous enfanter ? Ollivier Dyens invite le lecteur à reformuler de façon fondamentale sa conception de l’humain et de l’humanisme et à poser son regard sur les structures étonnantes, mi-biologiques, mi-artificielles, qui fondent le matériau du vivant.

Biographie de l'auteur.e

Ollivier Dyens est vice-recteur adjoint aux études à l’Université Concordia. Il a été webmestre des sites Chair et Métal, Continent X et La Condition inhumaine. Il est l’auteur de dix livres dont deux parus aux Éditions VLB, Chair et Métal: Évolution de l’homme, la technologie prend le relais (2000, Prix du meilleur essai de la Société des écrivains canadiens, section Montréal, publié en anglais chez MIT Press) et Les Murs des planètes suivi de La Cathédrale aveugle (2002), finaliste pour le prix de poésie Terrasses Saint-Sulpice de la revue Estuaire. Plus récemment, il a fait paraître La Condition inhumaine (Flammarion, 2008) et Là où dorment les crapauds (Triptyque, 2008).