couverture

Religion dans les limites de la cité (La)

Larouche, Jean-Marc

  • Éditeur : LIBER (QUÉBEC)
  • ISBN 9782895781431
  • Paru le 21 janvier 2008
  • 18,00 $ *
  • Sciences sociales

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Résumé

Placée sous le signe de la tolérance, de la reconnaissance et des raisons communes, la réflexion que propose cet ouvrage trace dans ce sens la voie d’une réinscription de la religion dans l’espace public de sociétés postséculières.

Quatrième de couverture

La religion a-t-elle sa place dans une société laïque et dans un monde dominé par le savoir rationnel? Doit-elle être cantonnée dans l’espace privé ou peut-elle s’exprimer sur la place publique? Dans quelles limites, avec quels risques? Les débats sur l’enseignement de la religion à l’école, sur l’intégration d’immigrants aux traditions différentes et sur la persistance même du religieux au sein des sociétés démocratiques libérales réactivent ces questions qui invitent à réfléchir à nouveaux frais sur la possibilité d’une vie commune paisible et respectueuse. Placée sous le signe de la tolérance, de la reconnaissance et des raisons communes, la réflexion que propose cet ouvrage trace dans ce sens la voie d’une réinscription de la religion dans l’espace public de sociétés postséculières. «À la question: jusqu’où la société peut-elle accommoder les différences culturelles et religieuses dans le respect des principes de la laïcité de l’État? il faut d’abord rappeler que l’État laïque doit garantir que le pluralisme religieux et des visions du monde puisse se développer sur la base du respect réciproque. La persistance du religieux dans nos sociétés ne doit pas être interprétée comme un simple état de fait social, elle interpelle la formation d’une éthique publique à hauteur des exigences d’une société postséculière. En celle-ci, croyants de diverses confessions et non-croyants se comprennent comme les citoyens de la même cité. Loin de favoriser la segmentation des identités, la société postséculière favorise l’intégration de tous, tous également reconnus dans leur identité profonde, fût-elle religieuse.»