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Au nom de l'«ordre» et de la protection du citoyen, on réglemente et on codifie toute pratique dite de «psychothérapie», sans différencier la psychanalyse des pratiques cognitivistes et comportementalistes. Pour lutter contre cette indifférenciation, il est essentiel de comprendre que ces règlements et ces codes, qui se veulent sans histoire, font écran à une mémoire non seulement politique (que fait entendre le mot «ordre»), mais aussi religieuse et même animiste. Pour avoir accès aux mémoires vives dont la psychanalyse est porteuse, l'auteur reprend ici le dispositif, le cadre et la méthode qui permettent le déroulement de ce que Freud lui-même appelait le «cérémonial » de la séance. Questionnant la neutralité, le renoncement à voir, à toucher, la mise en suspens du pulsionnel, la règle du tout dire et du tout écouter, il nous fait découvrir la mémoire agissante d'un rituel archaïque dont la prise de conscience permet aussi de mieux mettre la psychanalyse au service de ses patients.
Né en 1948 à Angers, Patrick Cady est titulaire d'une maîtrise en lettres et d'un doctorat en psychopathologie clinique et psychanalyse del'université de Paris VII. Il vit maintenant à Montréal où il pratique la psychanalyse et la sculpture. Il a publié Quelques arpents de lecture (Hexagone, 1995), Le bal des humains avec Suzanne Jacob (400 coups, 2007) et L'art de l'humain (Éditions Liber 2011). Il expose à Paris à la galerie Théo de Seine.
Au nom de l'«ordre» et de la protection du citoyen, on réglemente et on codifie toute pratique dite de «psychothérapie», sans différencier la psychanalyse des pratiques cognitivistes et comportementalistes. Pour lutter contre cette indifférenciation, il est essentiel de comprendre que ces règlements et ces codes, qui se veulent sans histoire, font écran à une mémoire non seulement politique (que fait entendre le mot «ordre»), mais aussi religieuse et même animiste. Pour avoir accès aux mémoires vives dont la psychanalyse est porteuse, l'auteur reprend ici le dispositif, le cadre et la méthode qui permettent le déroulement de ce que Freud lui-même appelait le «cérémonial » de la séance. Questionnant la neutralité, le renoncement à voir, à toucher, la mise en suspens du pulsionnel, la règle du tout dire et du tout écouter, il nous fait découvrir la mémoire agissante d'un rituel archaïque dont la prise de conscience permet aussi de mieux mettre la psychanalyse au service de ses patients.