couverture

Lettres du divan

Écrire à son psychanalyste

  • Éditeur : LIBER (QUÉBEC)
  • ISBN 9782895786023
  • Paru le 15 mai 2017
  • 25,00 $ *
  • Sciences sociales

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Résumé

« Un analysant écrit à son analyste. Lettres, messages, poèmes, récits de rêves ou de souvenirs, aveux d'un désir, ou d'une douleur, qui ne se dit pas. Ces écrits en marge des séances occupent une place à part dans l'analyse ou la psychothérapie, comme si le désir inconscient et ses tourments trouvaient là à se loger. Dans le mouvement même de son écriture, le sujet rejoint la part cachée de son être, celle qu'il ne livre pas en séance. Il se souvient de lui-même en quelque sorte, pour etavec un autre qu'il retrouve dans l'imaginaire. Nous ne sommes plus seulement dans "l'échange de mots" (Freud) au sens strict, mais dans la correspondance. S'agit-il d'une écriture analysante ? D'une échappée hors du cadre analytique ? A-t-on affaire à un récit de soi qui trouve sur le divan sa raison d'être ? Et comment les psychanalystes accueillent-ils les écrits de leurs patients ? La réflexion proposée ici ne porte pas tant sur des écrits publiés que sur ceux qui croisent la parole en séance. Pour certains, l'écriture a précédé leur entrée en analyse et a rendu possible une ouverture à la parole analytique et à ses soubassements inconscients. Pour d'autres, déjà en analyse, elle est apparuecomme une issue créatrice constituant symboliquement une "chambre à soi" (Virginia Woolf) pour y déposer les sédiments de sa parole. Le divan, réel ou imaginaire, constitue dès lors ce lieu où la lettre se compose, rejoint d'autres lettres, des inscriptions et récits d'autrefois en quête de quelque destinataire invisible. » (Louise Grenier)

Biographie de l'auteur.e

Contributeurs :Janine Altounian, Claude Brodeur, Jean-François Chiantaretto, Mireille Fognini, Louise Gareau, Francine Godin, Louise Grenier, Marie Hazan, Sophie Lapointe, Isabelle Lasvergnas, Monique Lévesque, Evelyne Gosse-Oudard, Ghislaine Pesant, Michel Peterson, Liuz Eduardo Prado de Oliveira, Daniel Puskas, Marie-Brigitte Ruel, Claude Spielmann, Jacqueline Rousseau-Dujardin.

Quatrième de couverture

« Un analysant écrit à son analyste. Lettres, messages, poèmes, récits de rêves ou de souvenirs, aveux d'un désir, ou d'une douleur, qui ne se dit pas. Ces écrits en marge des séances occupent une place à part dans l'analyse ou la psychothérapie, comme si le désir inconscient et ses tourments trouvaient là à se loger. Dans le mouvement même de son écriture, le sujet rejoint la part cachée de son être, celle qu'il ne livre pas en séance. Il se souvient de lui-même en quelque sorte, pour etavec un autre qu'il retrouve dans l'imaginaire. Nous ne sommes plus seulement dans "l'échange de mots" (Freud) au sens strict, mais dans la correspondance. S'agit-il d'une écriture analysante ? D'une échappée hors du cadre analytique ? A-t-on affaire à un récit de soi qui trouve sur le divan sa raison d'être ? Et comment les psychanalystes accueillent-ils les écrits de leurs patients ? La réflexion proposée ici ne porte pas tant sur des écrits publiés que sur ceux qui croisent la parole en séance. Pour certains, l'écriture a précédé leur entrée en analyse et a rendu possible une ouverture à la parole analytique et à ses soubassements inconscients. Pour d'autres, déjà en analyse, elle est apparuecomme une issue créatrice constituant symboliquement une "chambre à soi" (Virginia Woolf) pour y déposer les sédiments de sa parole. Le divan, réel ou imaginaire, constitue dès lors ce lieu où la lettre se compose, rejoint d'autres lettres, des inscriptions et récits d'autrefois en quête de quelque destinataire invisible. » (Louise Grenier)