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Montréal, années 1960. Lui, médecin québécois frisant la quarantaine, a pris ses distances avec la parenté des bien-pensants,applaudit aux chambardements de la Révolution tranquille et multiplie les conquêtes amoureuses ; elle, jeune Mexicaine venue à son cabinet par extrême nécessité, conjugue à la beauté le stoïcisme du désespoir. Il veut la retenir,elle ne se refuse pas, mais pose ses conditions. Après l'arrivée d'un enfant, les deux se trouvent vite pris dans une cellule familiale étouffante. Les années passant, des rancoeurs refoulées élèvent entre eux un mur de non-dits et de soupçons. Alexandre Lazaridès signe un drame psychologique et social raffiné qui traverse des décennies charnières de l'histoire du Québec.
Originaire du Caire, en Égypte, Alexandre Lazaridès vit à Montréal depuis 1965 et a été couronné de nombreuses distinctions. Il a fait carrière dans l'enseignement collégial, a publié un essai, Valéry. Pour une poétique du dialogue (Presses de l'Université de Montréal, 1978), et s'est intéressé à la critique dramatique et musicale. Adieu, vert paradis est son premier roman, pour lequel il a été finaliste au prix Robert-Cliche 2008 et pour lequel il a reçu en 2010 le prix Ringuet de l'Académie des lettres du Québec.
