couverture

Une aiguille nue

Farah, Nuruddin

  • Éditeur : MÉMOIRE D'ENCRIER
  • Collection : Terres d'écritures
  • ISBN 9782923153704
  • Paru le 4 septembre 2007
  • 20,00 $ *
  • Littérature étrangère

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Résumé

De Dieu !! Mogadiscio, pense Koschin, l’abattoir devenu ville. Oeil-bridé venu d’Orient, attiré par l’encens et la myrrhe, a tracé sa route dans ce qui était alors le Puntland. Cul-gras, et c’est peu dire, a marchandé avec les chefs de tribus et les chefs de clans et s’est installé pendant plus d’un demi-siècle, garantissant le maintien de la paix entre les clans. Avant eux, avant l’arrivée d’Oeil bridé et de Cul-gras à Mogadiscio il y a eu les Mangeurs d’oignons-huileux. Sans oublier bien sûr Beau-salaud qui a fouetté des indigènes par centaines, racontant (pour que le monde entier le sache) que s’il partait, il ne resterait rien à personne, qu’ils se boufferaient entre eux. Puis Servile-minable s’est approché par un autre biais (ils sont bien plus à moi qu’à vous), a falsifié l’Histoire, et s’est fait un nom en tant que géniteur des meilleurs Métis Chocolats de Négroland.

Quatrième de couverture

« De Dieu !! Mogadiscio, pense Koschin, l’abattoir devenu ville. Oeil-bridé venu d’Orient, attiré par l’encens et la myrrhe, a tracé sa route dans ce qui était alors le Puntland. Cul-gras, et c’est peu dire, a marchandé avec les chefs de tribus et les chefs de clans et s’est installé pendant plus d’un demi-siècle, garantissant le maintien de la paix entre les clans. Avant eux, avant l’arrivée d’Oeil bridé et de Cul-gras à Mogadiscio il y a eu les Mangeurs d’oignons-huileux. Sans oublier bien sûr Beau-salaud qui a fouetté des indigènes par centaines, racontant (pour que le monde entier le sache) que s’il partait, il ne resterait rien à personne, qu’ils se boufferaient entre eux. Puis Servile-minable s’est approché par un autre biais (ils sont bien plus à moi qu’à vous), a falsifié l’Histoire, et s’est fait un nom en tant que géniteur des meilleurs Métis Chocolats de Négroland. » Extrait de la préface d’Abdourahman A. Waberi : « Né en 1945 à Baidhabo, dans ce qui était alors la Somalie italienne, Nuruddin Farah a grandi en Ogaden, province somalie de l’Est éthiopien, avant de partir étudier en Inde au mitan des années 1960. De retour au pays, il se signale dès 1968, comme enseignant à Mogadiscio mais surtout comme le premier romancier de langue anglaise et… de langue somalie. Un coup double, rare il est vrai, qui précipitera son exil scellé par la junte militaire de Mohammed Siyad Barre arrivé au pouvoir en 1969. » Le livre équitable et Terres d’écritures. Les livres participent à la construction de soi et du monde : ils doivent circuler librement. Pourtant, la logique financière imposée par la concentration des grands groupes éditoriaux entrave leur circulation. Des « éditeurs indépendants », farouchement attachés à leurs rêves et à leur liberté, se sont réunis pour inventer « le Livre équitable ». Un livre édité solidairement, par des éditeurs du Sud et du Nord, et dont le prix de vente est adapté au pouvoir d’achat de chaque pays. La collection « Terres d’écritures » accueille des textes littéraires et poétiques.