couverture

De la crise à la communisation

Dauvé, Gilles

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Résumé

L'histoire du concept de communisation au travers de la lutte des classes depuis la Seconde Guerre mondiale. Décrit l'avènement de rapports sociaux communistes mis en place sans transition par la révolution et synonymes d'abolition du salariat, du travail, de la propriété privée, de l'Etat, de l'échange marchand, des classes et de de la domination masculine.

Biographie de l'auteur.e

Né en 1947, Gilles Dauvé a longtemps enseigné dans un lycée professionnel de la banlieue parisienne. Il a participé au Mouvement Communiste (1972-74) et à La Banquise (1983-86). Il est l'auteur d'un ensemble d'études et de livres sur les révolutions russe, allemande et espagnole, la démocratie, le fascisme, les classes, la morale, la crise..., traduits en diverses langues, et il a écrit deux romans publiés en 1992 et 1998.

Quatrième de couverture

On a déjà tant écrit sur, pour et contre le communisme.

À quoi bon un livre de plus ? Et pourquoi cette nouveauté appelée communisation ?

Parler de communisation, c'est affirmer que dès ses débuts, et donc sans « période de transition », une révolution future commencera à transformer les rapports sociaux capitalistes : destruction du travail salarié, du travail en tant que tel, de la propriété privée, de l'État, de l'échange marchand, des classes et de la domination masculine... La communisation, c'est une insurrection créatrice qui ne crée pas les bases d'un communisme à venir, mais qui dès le premier jour commence à le réaliser.

La communisation est un concept essentiel.

Il ne remplace ni n'absorbe en lui l'ensemble des « fondamentaux » de la critique communiste : il leur donne seulement le sens et la portée nécessaires à notre époque.

Le concept de communisation a été le produit d'une époque, et est aujourd'hui marqué par une autre. Né voici plusieurs décennies d'une crise spécifique, il se développe maintenant sous le poids d'une autre grande crise, qui a l'ampleur et la gravité d'une crise de civilisation. Comment la résistance des prolétaires à l'exploitation et à la dépossession peut-elle être plus qu'une résistance ? Comment peut-elle produire un monde profondément différent ?