couverture

Scènes de vie villageoise : nouvelles

Oz, Amos

  • Éditeur : Gallimard
  • Collection : Du monde entier
  • ISBN 9782070127214
  • Paru le 15 février 2010
  • 31,95 $ *
  • Littérature étrangère

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Résumé

Ces huit nouvelles se déroulent dans le village imaginaire de Tel-Ilan, situé dans le nord d'Israël, fondé il y a plus d'un siècle par la première vague de pionniers sionistes. Les dernières maisons d'époque vont être rasées et les terrains à bâtir font l'objet de spéculations effrénées. D'un texte à l'autre, les personnages se déplacent et s'entremêlent. Prix Méditerranée étranger 2010.

Quatrième de couverture

Nous voici à Tel-Ilan, un village centenaire fondé par les pionniers bien avant la création de l'État d'Israël. Une petite communauté y vit entourée de vignes et de vergers, et la vie semble s'écouler paisiblement. Depuis quelque temps pourtant, les gens de la ville envahissent les rues du bourg au moment du shabbat et, avec eux, la spéculation immobilière et la vulgarité. Mais Pessah Kedem, ancien membre de la Knesset, est un vieillard inquiet pour d'autres raisons. Il n'aime pas le jeune étudiant arabe que sa fille Rachel héberge dans l'annexe au fond de la cour et, surtout, il est convaincu que quelqu'un creuse sous sa maison la nuit. L'agent immobilier Yossi Sasson, lui, convoite depuis longtemps la maison de Batya Rubin, une des plus vieilles du village, et lorsque la fille de la propriétaire l'invite non seulement à la visiter de fond en comble, mais se montre très affectueuse à son égard, il croit déjà toucher au but. Sauf que... Kobi Ezra, lui, cherche à surmonter la timidité de ses dix-sept ans pour séduire la jolie bibliothécaire du village, pendant que Gili Steiner, médecin remarquable et célibataire endurcie, attend en vain l'arrivée de son neveu Gideon, dont elle a pourtant cru trouver le manteau dans le dernier car arrivé de la ville. Quant au maire du village, Beni, il ne comprend pas pourquoi sa femme lui a fait remettre une note contenant seulement ces mots : «Ne t'inquiète pas pour moi».... En huit nouvelles qui se lisent comme un roman, Amos Oz fait surgir une société villageoise imaginaire. Un décor unique et des personnages récurrents lui permettent de tendre un miroir à nos passions, nos doutes, nos misères et nos joies. Son écriture oscillant entre tendresse, mélancolie et âpreté serre de très près la fragilité de nos vies, et sa manière subtile de nous plonger dans une comédie humaine, certes très israélienne mais surtout universelle, confirme une fois de plus son immense et incomparable talent..