couverture

Chaque jour est un arbre qui tombe

Verticales-Phase deux

Wittkop-Ménardeau, Gabrielle

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Résumé

Texte posthume de l'auteure qui tient à la fois du journal intime, du roman et de l'essai. Ce journal imaginaire tenu par Hippolyte, entre le 1er janvier et le 31 décembre d'une année arbitrairement constituée, entremêle souvenirs et réflexions, enfance, voyages et amours d'une individualité exceptionnelle.

Quatrième de couverture

«Le dernier jour fut gris et rose, d'un gris d'ombre plate, d'un rose chancreux. L'année, minime fragment temporel, est maintenant éparpillée en un mouvement centrifuge d'étoile, en un motif qui ne peut être saisi que par la force de sa propre dispersion.. 1er janvier. Chaque jour est un arbre qui tombe. Comme si une voix m'avait éveillée par ces mots. Ma propre voix, celle de mes plus secrètes cellules, celle des oracles et des rêves, celle qui clame dans les ivresses et chuchote dans les agonies. Chaque jour est un arbre qui tombe. Et j'ai vu le déclin du jour et la chute de l'arbre...». Ce journal imaginaire tenu par une femme, Hippolyte, entremêle souvenirs d'enfance, d'amours, de voyages (en Inde, dans les îles de Krakatoa, Sumatra ou Java) et réflexions sur le Temps. Autoportrait d'une individualité exceptionnelle dont l'existence se déploie entre la naissance et la mort - ces deux bornes qui la limitent et lui ouvrent paradoxalement l'espace infini d'une vie superbe et éphémère. La cruauté froide et luxueuse qui anime l'écriture de Gabrielle Wittkop est dans Chaque jour est un arbre qui tombe à sa plus haute mesure..