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Essayiste et géographe, l'auteur s'intéresse aux classes populaires, redevenues des sujets d'études pour les chercheurs et de nouvelles cibles pour le marketing électoral. Il explique que les gens ordinaires sont passés de l'ombre à la lumière à l'occasion de mouvements tels que les gilets jaunes, et que la culture populaire gagne désormais le champ culturel, d'Hollywood jusqu'aux librairies.
Christophe Guilluy, essayiste et géographe, est notamment l'auteur de trois ouvrages très remarqués : La France périphérique (2014), Le Crépuscule de la France d'en haut (2016) et No Society (2018). Ses livres sont traduits dans le monde entier.
Le temps des gens ordinaires
À la une du New York Times en gilets jaunes, talonnés par les journalistes à l'occasion du Brexit, fêtés comme des héros pendant la crise sanitaire, les gens ordinaires sont redevenus des sujets d'étude pour les chercheurs et de nouvelles cibles électorales pour les partis.
Les « classes populaires », les « petites gens », les « déplorables » sont subitement passés de l'ombre à la lumière. Ils sont de retour. Et cette renaissance déborde des cadres du social et du politique pour atteindre le champ culturel, de Hollywood aux rayons des librairies.
Jack London usait d'une métaphore pour décrire la société de son temps : la cave et le rez-de-chaussée pour les plus modestes, le salon et les étages supérieurs pour les autres. Mais qui veut encore s'installer au salon ?
Aujourd'hui, c'est le temps des gens ordinaires.