couverture

Chose et le geste (La)

Phénoménologie du mouvement chez Husserl

Hardy, Jean-Sébastien

  • Éditeur : PUF
  • Collection : Epiméthée
  • ISBN 9782130736950
  • Paru le 19 novembre 2018
  • 65,95 $ *
  • Philosophie

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Résumé

Analyse de la conception du mouvement dans l'oeuvre d'E. Husserl, montrant comment la prise en compte de la mobilité charnelle par le philosophe anticipe plusieurs développements ultérieurs de la phénoménologie par E. Levinas, M. Merleau-Ponty ou M. Henry. Elle met en lumière le fait que les gestes fondamentaux de l'homme lui permettent de percevoir le monde de la vie et celui de la science.

Quatrième de couverture

Dans ses leçons de l'été 1907, Husserl aperçoit pour la première fois la fonction primordiale du mouvement corporel dans la constitution du monde, ce dernier n'apparaissant que si un sujet s'engage, par sa chair, à le susciter et le déployer.. Au fil de son oeuvre et plus particulièrement de ses manuscrits de recherche, Husserl poursuivra l'analyse de cette mobilité constituante en retraçant non seulement son rôle dans la perception, mais aussi son articulation pratique au monde vécu. Les descriptions husserliennes méconnues du vestige, de la chambre ou de la propriété révèlent alors une genèse conjointe de la chair et des choses. Cette idée d'une corrélation originaire entre mobilité et choséité implique ultimement l'historicité des potentialités incarnées, à savoir l'institution de pouvoirs relevant d'une gestuelle fondamentale : se tenir, servir, montrer, etc.. Sous l'intitulé énigmatique d'une « empiriographie transcendantale », la phénoménologie husserlienne du mouvement pointe ainsi en direction d'une analytique des gestes fondateurs, mais chaque fois renouvelés, de notre humanité commune..