couverture

Eichmann était d'une bêtise révoltante : entretiens et lettres

Arendt, Hannah

  • Éditeur : Fayard
  • Collection : Ouvertures
  • ISBN 9782213671239
  • Paru le 27 mars 2014
  • 34,95 $ *
  • Philosophie

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Résumé

Echanges entre la philosophe et l'historien à propos d'Adolf Eichmann, criminel de guerre nazi responsable de la logistique de la solution finale et sur les débats philosophiques et éthiques qu'il a provoqués.

Quatrième de couverture

La philosophe Hannah Arendt, auteur des Origines du totalitarisme, couvrit à sa demande le procès d'Eichmann à Jérusalem en 1961 pour le compte du New Yorker. Le livre qui en est l'aboutissement, Eichmann à Jérusalem, sous-titré Rapport sur la banalité du mal, déclencha immédiatement la polémique aux États-Unis puis lors de sa publication en France en 1966, tandis que d'aucuns déconseillèrent même sa publication en Allemagne (1964). Elle y soutenait qu'Eichmann n'était ni un Iago ni un Macbeth, imputant ses crimes à la pure absence de pensée, ce qui, précisait-elle, n'équivalait nullement à la «stupidité».. Comment s'explique dès lors le titre du présent entretien qu'elle accorda à l'historien allemand Joachim Fest, auteur notamment des Maîtres du IIIe Reich ? De même, comment expliquer que, bien qu'Eichmann lui répugnait, s'exprimant sur Albert Speer, l'architecte de Hitler qui devint ensuite ministre de l'Armement, elle puisse affirmer dans la seconde partie de leur entretien : «L'homme me plaît, mais je ne parviens pas à le comprendre» ? Faut-il y voir une nouvelle provocation de la part de celle qui pourtant ne se targuait que de «dire la vérité des faits» ?. Ce livre rassemble l'entretien accordé par Hannah Arendt à Joachim Fest en 1964, leur correspondance, ainsi que les écrits qui ont amorcé la controverse.. S. C.-D..