couverture

Comment l'Empire romain s'est effondré

Le climat, les maladies et la chute de Rome

Harper, Kyle

  • Éditeur : La Découverte
  • Collection : Découverte poche
  • 619 pages
  • ISBN 9782348069239
  • Paru le 9 juillet 2021
  • 23,95 $ *
  • Histoire

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Résumé

L'Empire tardif a connu des changements climatiques importants qui ont favorisé l'évolution des germes, comme le bacille de la peste bubonique. Les Romains ont laissé prospérer les conditions qui dégradaient leur environnement : bains publics bouillons de culture, égouts malsains, greniers à blé remplis de rats, entre autres. Avec l'arrivée des pandémies, les Romains ont cru à la fin du monde.

Biographie de l'auteur.e

Kyle Harper est professeur d'histoire antique à l'université d'Oklahoma (États-Unis).

Quatrième de couverture

Comment l'Empire romain s'est effondré

Le climat, les maladies et la chute de Rome

Comment Rome est-elle passée d'un million d'habitants à 20 000 ? Que s'est-il passé quand 350 000 habitants sur 500 000 sont morts de la peste à Constantinople ?

On ne peut plus faire l'histoire de la chute de Rome comme si l'environnement (climats, germes) était resté stable, comme si l'histoire ne se faisait qu'entre humains. L'Empire tardif a été le moment d'un changement décisif : la fin de l'Optimum climatique, qui a favorisé l'évolution des germes, comme Yersinia pestis, le bacille de la peste.

Mais les Romains ont aussi été complices de la nouvelle écologie des maladies qui a assuré leur perte. Les bains publics étaient des bouillons de culture ; les égouts stagnaient sous les villes ; les greniers à blé étaient une bénédiction pour les rats qui transportaient les puces porteuses du bacille ; les routes qui reliaient tout l'Empire ont été à l'origine des épidémies de la mer Caspienne au mur d'Hadrien.

Le temps des pandémies était arrivé.