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Le sociologue philippin dénonce les méfaits de la mondialisation, qui a créé des émeutes de la faim dans une trentaine de pays, dont l'Indonésie, la Somalie ou l'Inde. Les conséquences de l'ouverture des marchés engendrent un affaiblissement de l'Etat, une désertification des campagnes et une destruction de la biodiversité locale. W. Bello prône un retour à une agriculture paysanne locale.
« Génial et terriblement nécessaire... »
Annette Desmarais, Via Campesina . « Walden Bello est le chef de file révolutionnaire d'un retour au sens commun. » Naomi Klein . 2008 : des émeutes de la faim éclatent dans une trentaine de pays de par le monde. De cet épisode, aucune leçon n'a été tirée : la famine continue de faire des ravages dans de nombreux pays du Sud.. Pour Walden Bello, figure intellectuelle du mouvement altermondialiste, les responsables de cette crise - le FMI, la Banque mondiale, l'OMC - n'ont, à l'époque, pas été précisément identifiés. Pourtant, de la Chine au Mexique, des Philippines à l'Afrique noire, ce sont l'ouverture des marchés et l'adhésion aux thèses néolibérales prônées par les institutions financières internationales qui ont appauvri les campagnes, affaibli les États et rendu ces pays dépendants des cours alimentaires mondiaux.. Preuves à l'appui, Walden Bello dénonce l'assujettissement des agriculteurs du Sud et plaide pour un retour à une agriculture traditionnelle, relocalisée. Un appel engagé à un nouvel équilibre : entre l'industrie et l'agriculture, le travail et le capital, le Sud et le Nord..
