couverture

Comme si j'étais seul

Magini, Marco

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Résumé

Drazen Erdemovic a 20 ans lorsque la guerre éclate en Yougoslavie. Impliqué dans le massacre de Srebrenica, il est traduit devant le TPI et est seul à avouer sa participation. La voix du magistrat Romeo Gonzalez évoque le déroulement du procès et met en évidence les motivations subjectives des juges, celle de Dirk, casque bleu, parle au nom de l'ONU qui n'est pas intervenue. Premier roman.

Quatrième de couverture

« À Srebrenica, la seule façon de rester innocent était de mourir. » . 1995. Le conflit en Yougoslavie s'intensifie. À tout juste vingt ans, Drazen Erdemovic s'engage dans l'armée serbe dans l'espoir d'offrir un avenir à sa femme et sa fille qui vient de naître.
Né en Bosnie-Herzégovine, de parents croates, Drazen est le symbole même du multiculturalisme yougoslave. L'uniforme serbe est le troisième qu'il endosse, mais rien ne lui importe plus que de voir son pays à nouveau en paix. Il va découvrir l'horreur de la guerre, l'impuissance d'un homme seul face à un groupe de soldats incontrôlés, l'anéantissement des consciences.. La force de ce roman tient dans le choix narratif de l'auteur : trois voix alternent ainsi dans une partition bien rythmée. Celle de Dirk, soldat néerlandais qui assiste à l'impuissance des casques bleus de l'ONU. Celle de Romeo Gonzalez, juge au Tribunal pénal international de La Haye, qui s'apprête à rendre son verdict un an plus tard. Et celle Drazen, qui devient l'un des acteurs du pire massacre commis en Europe depuis la fin de la Seconde Guerre mondiale..