couverture

Troisième équipe (La)

Souvenirs de l'affaire Greenpeace

Plenel, Edwy

  • Éditeur : Don Quichotte éditions
  • ISBN 9782359494624
  • Paru le 17 août 2015
  • 26,50 $ *
  • Environnement

* Les prix de nos produits sont sujets à changements sans préavis.

Résumé

Le journaliste revient sur son implication dans la révélation d'informations mettant en cause l'Etat français et le gouvernement de François Mitterrand lors de l'affaire du Rainbow Warrior en 1985. Le navire amiral de l'association écologique Greenpeace fut alors coulé par deux nageurs des services secrets, le scandale provoquant la démission du ministre de la Défense et du patron de la DGSE.

Quatrième de couverture

«Le 10 juillet 1985, dans le port d'Auckland (Nouvelle-Zélande), le Rainbow Warrior, navire amiral du mouvement écologiste Greenpeace, s'apprête à faire cap vers l'atoll de Mururoa, afin de protester contre les essais nucléaires français. Il ne prendra jamais le large : peu avant minuit, deux nageurs de combat des services secrets, équipés d'explosifs, l'envoient par le fond. Coûtant la vie à un photographe, cet attentat aux antipodes fut un scandale mondial débouchant sur une affaire d'État en France.. «Jeune journaliste au Monde, je fus, cet été-là, à l'origine des révélations qui, faisant tomber le château de cartes du mensonge officiel, provoquèrent la démission du ministre de la Défense et du patron de la DGSE. Mais j'ai longtemps choisi de me taire malgré toutes les approximations ou rumeurs qui se sont emparées de cette affaire. J'ai préféré laisser dire, notamment par respect pour les acteurs opérationnels d'une mission dont le pouvoir présidentiel d'alors, celui de François Mitterrand, était seul coupable et comptable.. «C'est ce silence que j'ai décidé de rompre. Parce que l'affaire Greenpeace est une leçon de choses journalistique, salutairement démystificatrice sur ce qu'est une enquête, son artisanat, ses intuitions, ses tâtonnements, ses risques. Parce qu'elle éclaire d'une lumière aveuglante la réalité faiblement démocratique du présidentialisme français, ses abus de pouvoir potentiels et les risques qu'ils font courir à notre pays. Enfin, tout simplement, parce que l'acteur de cette histoire que je fus n'a plus envie que d'autres la malmènent ou la déforment.».