couverture

Cygnes sauvages (Les)

White, Kenneth

* Les prix de nos produits sont sujets à changements sans préavis.

Résumé

Ce récit achève le carnet des pérégrinations asiatiques entamé avec Le Visage du vent d'Est. Un hommage à la poésie japonaise.

Quatrième de couverture

J'étais parfaitement heureux d'être assis là sur la jetée, malgré la fraîcheur. L'hiver approchait, au cours duquel une grande partie du Hokkaidô gèle, y compris la baie de Nemuro. Je pensais aux cygnes, les imaginais sur les plaines de Sibérie, maintenant que le froid extrême avait saisi l'air là-haut, se rassemblant pour la grande migration, volant vers le soleil levant, traversant les régions du lenisseï, du lac Baïkal, de la Mandchourie... Et sous la grosse lune de Nemuro, dans la froide solitude de la nuit du Pacifique Nord, j'ai renouvelé mon allégeance, dans la lumière et dans l'obscurité, au globe terraqué qui reste, en dépit de tout, encore si beau.. Point de départ : Tokyo, la ville tentaculaire. Après quelques jours passés à s'imprégner des signes de cette ville chaotique, l'auteur part pour le Nord. Accompagné de l'ombre tutélaire de Bashô, grand poète japonais du XVIIe siècle initié au zen qui fit aussi route vers le nord, il remonte peu à peu l'île principale d'Honshu, s'enfonce dans l'arrière-pays, franchit le détroit de Tsugaru, arrive à Hokkaidô. Cette terre que les Japonais ont conquise sur les Aïnous, un peuple de pêcheurs et de chasseurs implanté au Nord du Japon et à l'Est de la Russie, où, chaque année, des cygnes sauvages migrent depuis la Sibérie..