couverture

Décroissance ou toujours plus ?

Penser l'écologie jusqu'au bout

Benoist, Alain de

  • Éditeur : Pierre-Guillaume de Roux
  • ISBN 9782363712370
  • Paru le 7 mai 2018
  • 46,95 $ *
  • Environnement

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Résumé

Une réflexion sur les enjeux et les débats écologiques actuels. L'auteur explique notamment en quoi le développement durable est selon lui voué à l'échec. Il déconstruit la notion même de croissance et prône à l'inverse la décroissance, qui ne signifierait pas régression mais plutôt maîtrise et anticipation des besoins.

Quatrième de couverture

Décroissance ou toujours plus ? . Penser l'écologie jusqu'au bout . Une croissance matérielle infinie est-elle possible dans un monde fini ? La réponse devrait être évidente. Aux dérèglements climatiques et à la dégradation de l'environnement sous l'effet des pollutions de toutes sortes s'ajoute en effet l'épuisement des ressources naturelles qui, contrairement à ce que l'on a cru trop longtemps, ne sont ni gratuites ni inépuisables. En un siècle, l'homme a déjà consommé des stocks que la nature avait mis 300 millions d'années à constituer. Et l'on sait que si tous les habitants du globe consommaient autant que les Occidentaux, il faudrait quatre ou cinq planètes supplémentaires pour couvrir nos besoins en matières premières.. Pourtant, les hommes politiques et la plupart des décideurs continuent à ne jurer que par la « croissance » et le « développement », alors même qu'ils se disent désireux de « relever les défis de l'écologie ». Cette attitude leur est dictée par l'idéologie du progrès et la conviction que l'économie est en dernière instance ce qui détermine la vie des peuples. Spontanément, ils croient que l'illimitation est naturelle : les désirs de l'homme sont illimités, la croissance doit être illimitée. Cette croyance s'exprime dans un mot d'ordre : toujours plus ! Comme si plus était toujours synonyme de mieux !. Les partisans de la décroissance savent que le « développement durable » (la « croissance verte ») et les énergies renouvelables ne peuvent au mieux que repousser les échéances, car on ne peut à la fois préserver les équilibres naturels et continuer d'adhérer à la logique du profit. On ne peut à la fois déplorer les effets et chérir les causes. Une rupture est nécessaire. Rupture avec la démesure, que les Grecs appelaient hybris. Rupture par rapport à l'omniprésence des valeurs marchandes. Rupture aussi dans notre rapport à la nature, qui n'est pas un objet appropriable ou un simple décor de notre existence, mais l'une des conditions systémiques de la vie..