couverture

Métaphysique du rire (La)

Séméria, Yves

  • Éditeur : Ovadia
  • Collection : Chemins de pensée
  • ISBN 9782363920331
  • Paru le 31 janvier 2013
  • 21,00 $ *
  • Philosophie

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Résumé

Essai sur la connaissance de l'essence du rire conduisant à la mise en évidence de la conscience, nommée ici gélontologique.

Quatrième de couverture

¤ Le rire dans son aspect habituel se présente comme toute une série de manifestations d'ordre physique. Rien de plus commun que ce spasme du diaphragme, cette contraction des muscles zygomatiques, ce souffle court etc. On peut le ranger parmi les émotions pures ou lui trouver un statut différent parce qu'il consiste aussi en un état mental très particulier, au point de remettre en question le problème même de l'être.. On se trouve, de la sorte, amené à dépasser une certaine apparence, celle de l'hilarité évidente et sans ambiguïté. Au-delà on découvre une autre dimension jamais explorée. Les Démocrite, Aristote et autres Bergson ne s'y sont jamais aventurés ;ils ignoraient même qu'on y pût accéder.. Autant les autres émotions (peur, colère, joie, chagrin) ne débordent pas sur ce qu'elles sont, autant le rire, par-delà lui-même entrouvre une porte sur l'énigmatique lien (pour ne pas dire la symbiose) entre l'univers tout entier et la conscience vive individuelle.. ¤ Il représente donc une des clés de la nature de l'être réfléchi même : prendre de la distance, la conserver et l'accroître. Séparation progressive et quasiment irréversible d'une certaine subjectivité par rapport au reste de l'univers au terme d'un parcours multimillénaire.. La connaissance de l'essence du rire - et c'est de cela exclusivement dont il s'agit - conduit à la mise en évidence de l'essence de la conscience nommée ici, gélontologique. Non pas une conscience ponctuelle, limitée dans le temps et dans une seule incarnation, mais, avec son contenu d'intelligibles, allant d'un point à un autre de l'espace et du temps.. Parlera-t-on de réincarnation ?. Oui, si on pense à une transmission de ce qui, en soi, reste intemporel à savoir les acquisitions conceptuelles faites au fil des vies successives.. Non s'il s'agit de souvenirs personnels avec quelques exceptions cependant, relevant du pur aléatoire, mais qui, d'une certaine façon, confortent l'hypothèse ici proposée..