couverture

Pire des mondes possibles : de l'explosion urbaine au bidonville global (Le)

Davis, Mike

  • Éditeur : La Découverte
  • Collection : La Découverte poche Sciences humaines et sociales
  • ISBN 9782707152893
  • Paru le 5 novembre 2007
  • 20,95 $ *
  • Sciences sociales

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Résumé

Un document sur l'avenir des bidonvilles des villes du Sud. L'auteur montre comment des occupations informelles, des bidonvilles de l'espoir des années 1960, on est passé aux mégabidonvilles d'aujourd'hui via l'explosion de la pauvreté des années 1970-1980.

Biographie de l'auteur.e

Chercheur indépendant doté d'une grande curiosité interdisciplinaire, personnage inclassable de la gauche américaine, Mike Davis est l'auteur de nombreux ouvrages, parmi lesquels City of Quartz. Los Angeles, capitale du futur (La Découverte, 1998 ; nouvelle édition 2000), Génocides tropicaux (La Découverte, 2003 ; nouvelle édition 2006) et Petite Histoire de la voiture piégée (Zones, 2007).

Quatrième de couverture

Le pire des mondes possibles

De l'explosion urbaine au bidonville global

« Pour mortels et dangereux qu'ils soient, les bidonvilles ont devant eux un avenir resplendissant. » Des taudis de Lima aux collines d'ordures de Manille, des bidonvilles marécageux de Lagos à la Vieille Ville de Pékin, on assiste à l'extension exponentielle des mégalopoles du tiers monde, produits d'un exode rural mal maîtrisé. Le big bang de la pauvreté des années 1970 et 1980 - dopé par les thérapies de choc imposées par le FMI et la Banque mondiale - a ainsi transformé les bidonvilles traditionnels en « mégabidonvilles » tentaculaires, où domine le travail informel, « musée vivant de l'exploitation humaine ».

Un milliard de personnes survivent dans les bidonvilles du monde, lieux de reproduction de la misère, à laquelle les gouvernements n'apportent aucune réponse adaptée. Désormais, les habitants mettent en péril leur vie dans des zones dangereuses, instables ou polluées. Bien loin des villes de lumière imaginées par les urbanistes, le monde urbain du XXIe siècle ressemblera de plus en plus à celui du XIXe, avec ses quartiers sordides dépeints par Dickens, Zola ou Gorki. Le Pire des mondes possibles explore cette réalité urbaine méconnue et explosive, laissant entrevoir, à l'échelle planétaire, un avenir cauchemardesque.

« M. Davis propose de voir dans la pauvreté urbaine [...] l'émergence d'un sous-prolétariat mondial créé par la richesse des centres urbains et par les politiques d'ajustement structurel des organisations internationales des pays du Nord. [...] Comme toujours chez M. Davis, la réflexion est radicale, contestable, édifiante et stimulante. »
Sciences humaines