couverture

Recherche philosophique sur l'origine de nos idées du sublime et du beau

Burke, Edmund

  • Éditeur : Vrin
  • Collection : Bibliothèque des textes philosophiques Poche
  • ISBN 9782711621989
  • Paru le 25 mai 2009
  • 25,95 $ *
  • Philosophie

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Résumé

Une oeuvre à assimiler à un premier texte d'esthétique à une époque où la discipline n'était pas encore constituée, et qui a marqué le XVIIIe siècle. Il s'agit du premier texte d'un tout jeune auteur de 19 ans. Les thèses sur l'art y croisent celles de notre rapport au monde et à autrui.

Quatrième de couverture

Est-ce beau, est-ce sublime ? Pareille question ne surgit qu'au milieu du XVIIIe siècle et avec Burke. Le sublime cesse alors d'être le simple superlatif du beau : il en diffère quant à ses effets, ses moyens et ses principes. D'un côté, un plaisir simple, gratuit et immérité ; de l'autre un plaisir négatif, toujours issu d'une épreuve. Là, des qualités qui suscitent immédiatement l'amour : le délicat, le lisse, le rond, le clair, le doux. Ici, au contraire, des véhicules, dont l'emploi reste contingent et engendre une privation : le grand, le rude, l'aigu, l'obscur, l'âpre. Sensible au beau, je me socialise ; vulnérable au sublime, je suis entamé à vif, prends conscience du terrible et appréhende de nouveaux enjeux. Alors que le beau semble subsister par lui-même, le sublime ne cesse de poser la question du destinataire, car sa vocation est de «nous enflammer d'un feu qui brûle déjà dans un autre» (Recherche, V, 7). .