couverture

Équilibre de la terreur : 1956-1969 (L')

Aycard, Mathilde

  • Éditeur : Acropole
  • Collection : Les dossiers de la guerre froide
  • ISBN 9782735703135
  • Paru le 26 octobre 2009
  • 37,95 $ *
  • Histoire

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Résumé

Les grandes étapes de la guerre psychologique, menée par les Etats-Unis et l'URSS au cours des années 1960, sont retracées à l'aide de documents rares : les débuts de la crise en 1956, la décision de Krouchtchev de construire le mur de Berlin en 1961, l'arrivée de nouveaux dirigeants, Brejnev et Johnson, les tensions causées par l'engagement des Américains au Vietnam et par le printemps de Prague.

Quatrième de couverture

L'année 1956 inaugure une période pleine d'espoir. À l'Est, après plus d'un quart de siècle de stalinisme, l'URSS et ses satellites se prennent à espérer en un monde meilleur. Khrouchtchev semble d'abord leur donner raison. Il lance la déstalinisation, défend la coexistence pacifique, allège la terreur. Puis, très vite, il réprime dans le sang l'insurrection de Budapest, fait élever un mur à Berlin et livre compétition jusque dans le ciel avec le Spoutnik.. À l'Ouest, après deux mandats d'Eisenhower, les Américains s'enthousiasment pour un président plus souple, partisan d'une riposte «graduée» et non plus «massive», mais le charismatique John F. Kennedy porte le budget de la Défense américaine à son niveau le plus élevé en temps de paix.. Le champ de bataille entre les deux Grands s'élargit à l'Amérique latine, l'Afrique, la Méditerranée. Les scandales Powers, Profumo, Philby... défraient la chronique. Il n'est donc pas si surprenant qu'éclate, avec l'affaire de Cuba, la pire crise de la Guerre froide et qu'en 1962, la planète se retrouve au bord d'une Troisième Guerre mondiale. Cette démonstration faite, les deux Grands dirigés par deux hommes nouveaux, Brejnev et Johnson, apaisent le jeu sans empêcher nombre de guerres chaudes. Face à cet immobilisme, les jeunes générations protestent, c'est la révolte de 1968. À l'Ouest, les dirigeants finissent par ramener le calme. À l'Est, ils répriment manifestations et soulèvements toujours de la même manière et le printemps de Prague s'achève dans le sang..