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Publié il y a plus de vingt ans, cet ouvrage consacré à la guerre ancienne et moderne constitue une brève histoire du commerce des armes et de ses dessous soigneusement camouflés.
Les Saigneurs de la guerre . Jean Bacon, bénédictin dans l'âme, a lu des centaines de livres qui tous (enfin, presque) proclament haut et fort leur horreur de la guerre, et dont il excelle à tirer des citations qui feraient hurler de rire... si elles ne faisaient pas dresser les cheveux sur la tête. L'analyse qu'il en tire, impitoyable, n'est pas de celles qui se complaisent dans les grands mots ou les grands sentiments. Elle nous montre simplement que les hommes ont toujours tout fait - et continuent mieux que jamais de faire - pour que la guerre soit présentée au bon peuple comme la panacée à tous les problèmes, et que ce que nous appelons « progrès » n'est jamais que l'instrument de perfectionnement de nos guerres.. La presse à la sortie du livre, un peu secouée par ce qu'elle découvrait, et piquée de se savoir si mal informée sur un tel sujet (les choses ont-elles vraiment changé ?), n'avait pas ménagé son étonnement.... « Un livre drôle à hurler... Un livre vertigineux au sens propre... qui réussit le miracle de condenser d'énormes recherches bibliographiques sans nous ennuyer une seconde. »
Bernard Kouchner / Le Matin. « A lire pour ne pas mourir idiot. »
Jean-François Mongibeaux / Le quotidien de Paris. « Un chef-d'oeuvre. »
Bernard Thomas / Le Canard enchaîné.
