couverture

Paris : 1919-1939

Bouvet, Vincent

  • Éditeur : Hazan
  • Collection : Capitale culturelle
  • ISBN 9782754102346
  • Paru le 22 octobre 2009
  • 69,95 $ *
  • Arts

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Résumé

Durant l'entre-deux-guerres, Paris connaît une période culturelle, intellectuelle et artistique féconde dans le domaine littéraire (Gide, Mauriac, Malraux) ; en peinture et scultpure (Picasso, Matisse, Giacometti, Chagall) ; en haute couture (Chanel, Lanvin), au cinéma ou encore dans la photographie.

Quatrième de couverture

Cet ouvrage propose un portrait du Paris des «années folles» et des années de crise. Entre 1919 et 1939, Paris va connaître une période culturelle et intellectuelle féconde. Durant ces vingt années, la France apparaît toujours comme une grande puissance économique, militaire et coloniale. Le renom de la culture française se concentre sur Paris, d'où rayonnent les idées et les modes.. Dans les «années folles» qui suivent l'euphorie de la victoire, la capitale brille de mille feux. La «génération perdue», celle d'Hemingway et Fitzgerald, est la plus importante des colonies étrangères qui animent les nuits de Paris découvrant le jazz. La bohème de Montparnasse, avec ses ateliers, ses cafés et ses bars, attire aussi des artistes tels Chagall, Giacometti, Miró ou Calder. Génie caméléon, Picasso expérimente toutes les voies, dont celles du surréalisme naissant. Matisse et Léger ouvrent des académies. L'«école de Paris» réunit des peintres aussi divers que Soutine, Derain, Van Dongen ou Foujita, tandis que l'art abstrait installe son siège mondial dans la capitale, avec le séjour de Mondrian puis l'arrivée de Kandinsky. La vie intellectuelle bat son plein, ponctuée par les querelles des groupes Dada et surréaliste, les luttes idéologiques, les différends entre écoles littéraires, l'opposition entre genres théâtraux. Gide et Valéry apparaissent comme des figures tutélaires et universelles, tandis que la génération des Mauriac et Malraux, entre autres, peaufine romans et essais diffusés dans le monde entier.. Dans le domaine du luxe, la haute couture confirme sa suprématie avec les maisons Chanel, Vionnet, Lanvin ou Schiaparelli. L'Exposition internationale des arts décoratifs et industriels modernes, en 1925, voit s'affronter le style qu'on appellera plus tard «Arts déco» (Louis Süe, Ruhlmann...) et le mouvement moderne (Le Corbusier, Francis Jourdain, Charlotte Perriand...).. La crise de 1929 puis l'arrivée au pouvoir des régimes autoritaires assombrissent le climat de l'Europe tout entière. Si la capitale française reste un centre culturel et intellectuel actif, elle perd de son insouciance. Les expérimentations artistiques connaissent un certain «retour à l'ordre» ou bien traduisent l'insécurité croissante et l'irruption de la violence (Guernica de Picasso). L'instabilité politique, l'éclosion du Front populaire se traduisent par des émeutes et des manifestations qui agitent régulièrement les rues parisiennes.. Des bâtiments édifiés à l'occasion des expositions universelles, tel en 1937 le palais de Chaillot, inscrivent leur monumentalité dans le tissu urbain et conservent le souvenir du Paris d'avant-guerre que les films de René Clair ou les photographies de Kertész et Brassaï ont figé pour l'éternité..