couverture

Aux premiers temps de l'Anthropocène

Laforce, Esther

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Résumé

Ce roman confirme l'inéluctable, la force destructrice de l'activité humaine victorieuse de tous les phénomènes géologiques. Mais au-delà de la science, là où la poésie s'avère plus éloquente, affleure la voix d'Émilie qui s'adresse à sa soeur comme à l'humanité. Fascinée par l'archéologie, l'observation des civilisations, l'évolution de l'espèce, la maternité, elle sent doucement venir, avec une insigne prescience, la fin de ce monde. Ses souvenirs d'enfance ont la beauté douloureuse des premiers indices de cet anéantissement qui s'annonce. Sa solitude est celle d'une femme qui lutte pour garder un peu d'espoir ; son récit, un moment de répit à la fois intime et lumineux.

Quatrième de couverture

Sous les couches de terre, de compost de fumier et de carcasses de cochons, sous les strates de béton et de poussière accumulées là pendant des siècles, ils nous déterreront, nous rendront à la lumière. Je réinventerai, par la bouche de ces chercheurs du futur, le récit de notre époque. Je m'accrocherai à la datation qu'ils feront de notre décès : « Morts dans les premiers temps de l'Anthropocène ». Ce roman confirme l'inéluctable, la force destructrice de l'activité humaine victorieuse de tous les phénomènes géologiques. Mais au-delà de la science, là où la poésie s'avère plus éloquente, affleure la voix d'Émilie qui s'adresse à sa soeur comme à l'humanité. Fascinée par l'archéologie, l'observation des civilisations, l'évolution de l'espèce, la maternité, elle sent doucement venir, avec une insigne prescience, la fin de ce monde. Ses souvenirs d'enfance ont la beauté douloureuse des premiers indices de cet anéantissement qui s'annonce. Sa solitude est celle d'une femme qui lutte pour garder un peu d'espoir ; son récit, un moment de répit à la fois intime et lumineux.