couverture

Une joie sans remède

Grégoire, Mélissa

* Les prix de nos produits sont sujets à changements sans préavis.

Résumé

Marie a trente-trois ans et enseigne la littérature dans un collège. Contrainte de prendre un congé de maladie pour la deuxième fois, elle ne peut plus se réfugier dans la seule explication de l’épuisement professionnel. Est-il possible qu’elle pleure et tremble pour rien, pour quelque chose qui vient de plus loin qu’elle ? Est-il possible qu’elle se soit trompée de destin ? À l’âge de quinze ans, inspirée par sa grand-mère institutrice, n’avait-elle pas créé une petite école d’été dans laquelle les enfants passaient sans le savoir du jeu à l’étude ? N’avait-elle pas toute sa vie cru à la littérature, au pouvoir d’être autre ? Force lui est de constater qu’elle n’est pas devenue l’enseignante qu’elle rêvait d’être, que le plus souvent elle croit ennuyer ses élèves en lisant ses notes par crainte de trahir les œuvres qui la nourrissent mais dont plus personne ne parle. Elle se demande si la littérature n’est pas ce qui l’a détournée du monde, éloignée de ses contemporains, empêchée d’avoir un enfant.

Biographie de l'auteur.e

Mélissa Grégoire a publié des nouvelles et des essais dans les revues Contrejour et L’inconvénient ainsi que le roman L’amour des maîtres (Leméac, 2011).

Quatrième de couverture

Marie a trente-trois ans et enseigne la littérature dans un collège. Contrainte de prendre un congé de maladie pour la deuxième fois, elle ne peut plus se réfugier dans la seule explication de l’épuisement professionnel. Est-il possible qu’elle pleure et tremble pour rien, pour quelque chose qui vient de plus loin qu’elle ? Est-il possible qu’elle se soit trompée de destin ? À l’âge de quinze ans, inspirée par sa grand-mère institutrice, n’avait-elle pas créé une petite école d’été dans laquelle les enfants passaient sans le savoir du jeu à l’étude ? N’avait-elle pas toute sa vie cru à la littérature, au pouvoir d’être autre ? Force lui est de constater qu’elle n’est pas devenue l’enseignante qu’elle rêvait d’être, que le plus souvent elle croit ennuyer ses élèves en lisant ses notes par crainte de trahir les œuvres qui la nourrissent mais dont plus personne ne parle. Elle se demande si la littérature n’est pas ce qui l’a détournée du monde, éloignée de ses contemporains, empêchée d’avoir un enfant.Marie se livre à un examen sévère de son existence, refuse de prendre les médicaments qu’on lui prescrit, demande à l’homme qu’elle aime de la laisser seule le temps qu’elle s’en sorte. Tous ses courageux efforts vont échouer, mais ce sont ces échecs qui précisément vont la mettre sur la voie d’une certaine réconciliation avec elle-même, en l’obligeant à admettre ses limites, comme sa grand-mère et ses écrivaines, qui ont trouvé dans leurs propres faiblesses le passage vers la lumière du dehors.