couverture

John Rawls : droits de l'homme et justice politique

Mbonda, Ernest-Marie

  • Éditeur : PRESSES DE L'UNIVERSITÉ LAVAL (PUL)
  • Collection : Mémoire et survivance
  • ISBN 9782763785783
  • Paru le 8 avril 2008
  • 27,00 $ *
  • Philosophie

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Résumé

À partir d'une analyse du principe de «l'inviolabilité de la personne humaine » et des droits de l'homme qui occupent une place importante dans la théorie de Rawls, cet ouvrage tente de montrer que la neutralité métaphysique de la théorie de la justice comme équité revendiquée par Rawls depuis son article de 1985 (« La théorie de la justice comme équité : politique, non pas métaphysique ») introduit une faille importante dans sa théorie et atténue en même temps sa valeur comme théorie normative du droit et des institutions.

Biographie de l'auteur.e

Ernest-Marie Mbonda est Maître de conférences en philosophie à l'Université catholique d'Afrique centrale (Yaoundé, Cameroun) et chercheur associé à la Chaire unesco de philosophie de l'uqam. Il a publié, entre autres, John Rawls : droits de l'homme et justice politique (Les Presses de l'Université Laval, 2008), L'action humanitaire en Afrique. Lieux et enjeux (Éditions des Archives contemporaines, 2008) et La justice globale et le droit d'être migrant (GGC Éditions, 2005).

Quatrième de couverture

John Rawls fait partie, depuis la Théorie de la justice parue en 1971, des grands classiques de la philosophie juridique et politique contemporaine. Sa pensée n'a pas cessé de nourrir des interrogations sur la signification de la justice sociale et politique et la fonction du droit et de l'État dans nos sociétés marquées par le pluralisme des conceptions de la vie bonne. À partir d'une analyse du principe de «l'inviolabilité de la personne humaine » et des droits de l'homme qui occupent une place importante dans la théorie de Rawls, cet ouvrage tente de montrer que la neutralité métaphysique de la théorie de la justice comme équité revendiquée par Rawls depuis son article de 1985 (« La théorie de la justice comme équité : politique, non pas métaphysique ») introduit une faille importante dans sa théorie et atténue en même temps sa valeur comme théorie normative du droit et des institutions. L'auteur soutient en outre qu'il est possible de concilier l'exigence de tolérance et l'effort philosophique d'une fondation des droits et de la justice ayant une validité objective et universelle.