couverture

Inconnue (L')

Vaillancourt, Claude

  • Éditeur : Québec-Amérique
  • Collection : Littérature d'Amérique
  • 277 pages
  • ISBN 9782764407639
  • Paru le 15 février 2011
  • 22,95 $ *
  • Littérature québécoise

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Résumé

Qui a tué le psychologue d’origine tchèque Milan Koula ?Voici la question à la base du roman inachevé de la célèbre Béatrice Robin, que devra compléter Olivier Duval, un auteur qui vit de menus boulots d’écriture. Pour dénouer l’intrigue, Olivier remonte jusqu’à la Seconde Guerre mondiale, là où les pires exactions ont eu lieu.Après le décès d’une ex-compagne devenue auteure à succès, Olivier Duval se voit confier – par voie de testament – le mandat de terminer le manuscrit que cette dernière avait en chantier : Les Fleurs de Terezin, à mi-chemin entre le roman policier et la fresque historique. Sauf qu’Olivier ne prise pas du tout la manière d’écrire de Béatrice Robin : ils sont plutôt aux antipodes esthétiquement parlant. Intrigué malgré tout, et avec l’assurance que l’héritier de Béatrice lui versera la totalité des droits d’auteur pour cette tâche, Olivier se laisse prendre par l’histoire, où Hubert Aquin et Jean-Paul Sartre font leur apparition. Par l’intermédiaire du travail acharné d’Olivier, on a accès au « making of » du roman de Béatrice, avec les doutes et les réflexions qui surgissent dans le cadre d’un patient travail de création.

Biographie de l'auteur.e

Claude Vaillancourt est romancier, essayiste, professeur de littérature, conférencier, militant altermondialiste, musicien et voyageur. Il a, entre autres, écrit Les onze fils, vaste saga familiale qui se déroule pendant la seconde moitié du 20e siècle, et Le paradoxe de l'écrivain, une réflexion sur le savoir et le métier de l'écrivain. Les Années de bataille, son cinquième roman, présente sept saisissants portraits de personnages, que l'on suit sur une période de plus de vingt ans. L’Inconnue nous propose un « roman dans le roman » qui met en relief deux visions de l’écriture qui se confrontent.

Quatrième de couverture

Extrait :J’étais sévère, je l’avoue, mais il faut me comprendre, perfectionniste comme je l’étais, et comme je lui suis probablement encore. Je m’interrogeais: comment cette lectrice attentive de Proust, Emily Brontë, Céline et Shakespeare pouvait-elle accoucher d’une œuvre aussi convenue? Comment cette amatrice de poésie, cette étudiante torchant de brillants travaux sur la nouvelle critique, avait-elle pu se dévoyer en écrivant une pareille bluette ? J’en ai alors ressenti une forme de trahison, comme si nos échanges n’avaient été que parades, comme si les jugements et commentaires que nous avions partagés sur nos lectures à l’époque de notre liaison n’avaient laissé en elle aucune marque.