couverture

Exil vaut le voyage (L')

Laferrière, Dany

  • Éditeur : BORÉAL
  • ISBN 9782764623435
  • Paru le 15 juin 2020
  • 42,95 $ *
  • Arts

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Résumé

L’Exil vaut le voyage : ce titre, Dany Laferrière le en lui depuis plusieurs décennies. Si l’exil est un thème présent dans plusieurs de ses livres, il lu porte i fallait vivre et acquérir suffisamment de maîtrise de son art pour parler de l’exil sans apitoiement. « Le dictateur pensait me punir. Ce fut une récréation. Pas chaque jour sinon ce ne serait pas un voyage. »Dans ce troisième roman dessiné, on retrouve ce même enchevêtrement de voix et de lieux qui rendent ces livres si singuliers. New York est sous le regard d’Annie Leibovitz et de Susan Sontag. Buenos Aires est l’occasion de visiter la Bibliothèque nationale, ce « bâtiment laid », et de rendre hommage au géant Borges. Paris a des relents d’ambition et d’alcool en compagnie du romancier haïtien Jean-Claude Charles, cet « homme émouvant ». À Cayenne, les pluies abondantes appellent le rhum et la lecture de La Société du spectacle de Debord. On s’émeut autant qu’on s’indigne à lire la lettre de Toussaint Louverture à Bonaparte, en février 1802, minutieusement recopiée par le romancier.L’Exil vaut le voyage est le plus montréalais des romans dessinés de Dany Laferrière. L’arrivée à l’été 1976, le choc culturel, social et climatique, les boulots pénibles et les chambres minables. Se mettre à écrire sous les conseils du propriétaire du Soleil levant - ce bar où l’écrivain voit passer Nina Simone - pour se donner une prestance auprès des Québécoises, sans quoi l’hiver est insupportable. Écrire nu, le matin, pendant que l’amante est encore endormie. La rue Saint-Denis - « ma rue fétiche » -, artère de désir et d’évasion, où se mélangent les filles, les poètes et les clochards. Où Laferrière s’est senti chez lui, assis dos à la rue, sur un banc du Carré Saint-Louis, ce lieu mythique de la littérature québécoise, personnage à part entière de Comment faire l’amour avec un nègre sans se fatiguer.« Si j’ai fait ce livre, c’est parce que j’en avais marre qu’on associe uniquement l’exil à une douleur. » Par le roman dessiné, Dany Laferrière jumelle son exil aux exils de ses maîtres, il mêle l’intime et l’historique, et surtout il déjoue le regret et la fatalité.

Quatrième de couverture

L’Exil vaut le voyage : ce titre, Dany Laferrière le en lui depuis plusieurs décennies. Si l’exil est un thème présent dans plusieurs de ses livres, il lu porte i fallait vivre et acquérir suffisamment de maîtrise de son art pour parler de l’exil sans apitoiement. « Le dictateur pensait me punir. Ce fut une récréation. Pas chaque jour sinon ce ne serait pas un voyage. »Dans ce troisième roman dessiné, on retrouve ce même enchevêtrement de voix et de lieux qui rendent ces livres si singuliers. New York est sous le regard d’Annie Leibovitz et de Susan Sontag. Buenos Aires est l’occasion de visiter la Bibliothèque nationale, ce « bâtiment laid », et de rendre hommage au géant Borges. Paris a des relents d’ambition et d’alcool en compagnie du romancier haïtien Jean-Claude Charles, cet « homme émouvant ». À Cayenne, les pluies abondantes appellent le rhum et la lecture de La Société du spectacle de Debord. On s’émeut autant qu’on s’indigne à lire la lettre de Toussaint Louverture à Bonaparte, en février 1802, minutieusement recopiée par le romancier.L’Exil vaut le voyage est le plus montréalais des romans dessinés de Dany Laferrière. L’arrivée à l’été 1976, le choc culturel, social et climatique, les boulots pénibles et les chambres minables. Se mettre à écrire sous les conseils du propriétaire du Soleil levant - ce bar où l’écrivain voit passer Nina Simone - pour se donner une prestance auprès des Québécoises, sans quoi l’hiver est insupportable. Écrire nu, le matin, pendant que l’amante est encore endormie. La rue Saint-Denis - « ma rue fétiche » -, artère de désir et d’évasion, où se mélangent les filles, les poètes et les clochards. Où Laferrière s’est senti chez lui, assis dos à la rue, sur un banc du Carré Saint-Louis, ce lieu mythique de la littérature québécoise, personnage à part entière de Comment faire l’amour avec un nègre sans se fatiguer.« Si j’ai fait ce livre, c’est parce que j’en avais marre qu’on associe uniquement l’exil à une douleur. » Par le roman dessiné, Dany Laferrière jumelle son exil aux exils de ses maîtres, il mêle l’intime et l’historique, et surtout il déjoue le regret et la fatalité.