couverture

Vers d'autres rives

Laferrière, Dany

  • Éditeur : BORÉAL
  • 114 pages
  • ISBN 9782764626078
  • Paru le 11 novembre 2019
  • 25,95 $ *
  • Essais

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Résumé

J’ai toujours rêvé d’une biographie qui exclurait les dates et les lieux pour ne tenir compte que des émotions ou des sensations même fugaces. La première fois que j’ai vu une libellule. La fois que je suis entré dans la mer en ignorant qu’il fallait savoir nager. La fois que j’ai assisté à l’exécution d’un prisonnier politique près du cimetière de Port-au-Prince. Le dernier regard de ma mère en me voyant partir en exil.Dany Laferrière poursuit avec Vers d’autres rives la manière qu’il a inaugurée dans Autoportrait de Paris avec chat (Boréal, 2018). Il s’agit donc une nouvelle fois, non pas d’un roman graphique ou d’un roman avec des images, mais d’un roman-roman entièrement dessiné à la main, y compris le texte.Loin de former une parenthèse dans l’oeuvre de Dany Laferrière, ces romans dessinés sont des chemins de traverse qu’il emprunte pour continuer à parcourir le territoire de son « autobiographie américaine », ce grand projet qui embrasse tous les romans qu’il a publiés à ce jour. Il raconte ici le temps où il a vécu à Miami, au début des années 1990, après son premier séjour montréalais. Entre ses balades dans Little Havana et les heures passées devant sa machine à écrire à attendre qu’elle se mette toute seule à travailler, il laisse ses souvenirs le ramener à Petit-Goâve, où la cuisine de Da lui donne de précieuses leçons dont il tirera profit tout au long de sa carrière d’écrivain.Si l’Autoportrait était un hommage aux artistes de tous les temps qui ont trouvé asile à Paris, Vers d’autres rives est un hommage vibrant et coloré, au sens propre, aux poètes et aux peintres d’Haïti.

Quatrième de couverture

J’ai toujours rêvé d’une biographie qui exclurait les dates et les lieux pour ne tenir compte que des émotions ou des sensations même fugaces. La première fois que j’ai vu une libellule. La fois que je suis entré dans la mer en ignorant qu’il fallait savoir nager. La fois que j’ai assisté à l’exécution d’un prisonnier politique près du cimetière de Port-au-Prince. Le dernier regard de ma mère en me voyant partir en exil.Dany Laferrière poursuit avec Vers d’autres rives la manière qu’il a inaugurée dans Autoportrait de Paris avec chat (Boréal, 2018). Il s’agit donc une nouvelle fois, non pas d’un roman graphique ou d’un roman avec des images, mais d’un roman-roman entièrement dessiné à la main, y compris le texte.Loin de former une parenthèse dans l’oeuvre de Dany Laferrière, ces romans dessinés sont des chemins de traverse qu’il emprunte pour continuer à parcourir le territoire de son « autobiographie américaine », ce grand projet qui embrasse tous les romans qu’il a publiés à ce jour. Il raconte ici le temps où il a vécu à Miami, au début des années 1990, après son premier séjour montréalais. Entre ses balades dans Little Havana et les heures passées devant sa machine à écrire à attendre qu’elle se mette toute seule à travailler, il laisse ses souvenirs le ramener à Petit-Goâve, où la cuisine de Da lui donne de précieuses leçons dont il tirera profit tout au long de sa carrière d’écrivain.Si l’Autoportrait était un hommage aux artistes de tous les temps qui ont trouvé asile à Paris, Vers d’autres rives est un hommage vibrant et coloré, au sens propre, aux poètes et aux peintres d’Haïti.