couverture

Gratuité intellectuelle : pour une véritable révolution numérique (La)

Paillard, Laurent

  • Éditeur : Parangon
  • Collection : La vie est à nous
  • ISBN 9782841902279
  • Paru le 23 septembre 2013
  • 16,95 $ *
  • Sciences sociales

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Résumé

La dématérialisation des biens intellectuels met en lumière un vide juridique et un certain nombre d'impensés dans la réflexion sur la propriété intellectuelle. Cet essai présente comme nécessaire un travail sur la question centrale de la distinction entre propriété et capital. Le capitalisme peut-il légitimement capter l'ensemble des biens communs ?

Quatrième de couverture

Chacun pianote sur le clavier de son ordinateur, le plus souvent pour une activité privée. C'est le cas lorsqu'il s'agit de télécharger illégalement des oeuvres pour satisfaire un désir personnel. Pourtant, comme beaucoup d'illégalismes, ce qu'il est convenu d'appeler, à tort, du « piratage », a une dimension politique dans la mesure où cela questionne le cadre dans lequel nous pensons la propriété privée. En effet, se demander si le téléchargement illégal constitue un vol, c'est rencontrer inéluctablement la question de la définition de la propriété, c'est-à-dire de la distinction entre un bien appropriable et un bien à usage commun : dans quelle catégorie doit-on placer les biens immatériels ?. La question n'est pas : à qui appartient l'oeuvre ? mais : doit-elle être rémunérée et comment ? Le problème ne porte donc pas sur la propriété du bien, mais sur la destination de la rente qu'il peut générer. Ainsi, nous pouvons constater que le téléchargement illégal ne porte pas atteinte au créateur en le privant d'une prétendue propriété privée, mais remet en cause sa prétention à faire fructifier indéfiniment un capital.. Le problème qui nous occupe consiste donc à décider si le capitalisme peut légitiment tout contrôler ou si l'on doit poser des limites à la captation des biens communs..