* Les prix de nos produits sont sujets à changements sans préavis.
Retrace l'histoire du concept de la responsabilité sociale des entreprises et analyse les phénomènes qu'elle vise à combattre : comportements financiers délinquants, politiques d'entreprises prédatrices, désastres écologiques d'origine industrielle... Réaffirme la nécessité d'un nouveau contrat social et de nouvelles régulations soutenues par les organisations internationales et européennes.
Catastrophes écologiques, désastres sociaux, malversations et corruption... l'univers des entreprises est secoué par de nombreux scandales. Face à cela, les professions de foi, voire les engagements, responsables, éthiques et durables, foisonnent aujourd'hui. Mais sans convaincre, notamment parce qu'ils reposent sur un volontariat sans contrôle public efficace. Ainsi conçue, la responsabilisation des entreprises revient, en fait, pour elles, à décréter leurs propres règles sociales et environnementales et à se soustraire aux lois communes.. Il faut répondre autrement à l'exigence que les entreprises contribuent enfin à préserver le présent et le futur de tous. Il s'agit là d'un nouveau terrain d'intervention sociale prenant en compte les multiples transformations issues de la mondialisation. Un terrain à défricher en urgence.. Bernard Saincy est responsable national des cadres et techniciens CGT et président de l'Association science technologie société. Michèle Descolonges est sociologue associée au laboratoire Travail et mobilité (université Nanterre-Paris X). En dressant un tableau réaliste des causes et des effets de l'irresponsabilité des décideurs, ils affirment la nécessité d'un nouveau contrat social, de nouvelles régulations et d'un renforcement du rôle des organisations internationales et européennes..