couverture

Volonté de croire (La)

James, William

  • Éditeur : les Empêcheurs de penser en rond
  • ISBN 9782846711371
  • Paru le 24 octobre 2005
  • 42,95 $ *
  • Philosophie

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Résumé

Les dix essais réunis dans cette ouvrage permet de cerner la pensée de W. james, l'un des principaux initiateurs du pragmatisme, tradition qui a brutalement disparu et a perdu toute influence après la Seconde Guerre mondiale. La connaissance humaine et le problème religieux y occupent une place prépondérante.

Quatrième de couverture

Faut-il opposer «croyance» et «réalité»? Quel est le rôle de la croyance dans notre rapport à la réalité? Dans certains cas, un phénomène ne peut se produire que s'il est précédé d'une foi antérieure à sa survenue. Un train est attaqué par des bandits: tous les voyageurs se laisseront piller parce que, si les bandits peuvent compter les uns sur les autres, chaque voyageur sait que sa résistance entraînerait sa mort. Or, si chaque voyageur avait foi en la réaction des autres, il réagirait et le pillage deviendrait impossible. La volonté possède un pouvoir créateur. La foi est performative, elle peut créer un fait. James ira jusqu'à écrire: «Dieu lui-même, en somme, peut puiser dans notre fidélité une véritable force vitale, un accroissement de son être.». Le pragmatisme, dont William James (1842-1910) est l'un des principaux initiateurs, est le cadeau fait par l'Amérique à la philosophie. Cette tradition a brutalement disparu et perdu toute influence après la Seconde Guerre mondiale: la philosophie américaine s'est alors détournée de toute préoccupation éthique et politique pour laisser place aux jeux formels de la philosophie analytique. Le pragmatisme, que Gilles Deleuze avait déjà célébré, est aujourd'hui l'objet d'une redécouverte passionnée.
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