couverture

Agent Z.21 : le meilleur ennemi des Américains : Saïgon 1946-1975

Bass, Thomas A.

  • Éditeur : Tallandier
  • Collection : Contemporaine
  • ISBN 9782847346497
  • Paru le 15 février 2010
  • 39,95 $ *
  • Histoire

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Résumé

Pham Xuân An, fut, du début des années 1950 jusqu'à la chute de Saigon en 1975, la principale taupe communiste dans le sud du Vietnam. Formé aux Etats-Unis, journaliste à l'agence Reuters puis à l'hebdomadaire Time, il fut en outre un stratège influent.

Quatrième de couverture

Le 30 avril 1975, le dernier correspondant du magazine Time au Viêtnam expédia une dépêche à sa rédaction à New York : « Tous les journalistes américains ont été évacués par mesure d'urgence. C'est désormais Pham Xuân Ân qui assure la permanence dans les bureaux de Time. » Connu pour ses brillantes analyses politiques, Pham Xuân Ân donnait l'impression de donner le meilleur de lui-même lorsqu'il échangeait des histoires avec ses collègues au café Givral ou au mythique hôtel Continental. C'était là qu'il siégeait tous les après-midi, en sa qualité de journaliste le mieux informé de Saigon. Il avait ses entrées partout, à l'état-major, à la CIA, au gouvernement de Saigon, à l'ambassade américaine.... Nous savons désormais qu'il ne s'agissait là que d'une moitié du travail accompli par Ân en sa qualité de reporter. Ân envoyait aussi au gouvernement communiste à Hanoi un flot régulier de documents militaires secrets. Au total, il rédigea 498 rapports, écrits la nuit, et dont certains couvraient une centaine de pages. Les comptes-rendus d'Ân étaient si vivants, si détaillés que le général Giap et Hô Chi Minh se frottaient les mains de joie, disait-on, chaque fois qu'ils recevaient ces rapports de l'agent Z.21 - le nom de code d'Ân. « Nous sommes carrément dans la salle des opérations de l'armée américaine ! » assuraient-ils.. « Les guerres ne sont pas seulement des croisades ; ce sont aussi des affaires de coeur. On fait la guerre par amour. [...] Le présent ouvrage parle de guerre et d'amour, des leçons du Viêtnam, de la contre-insurrection et d'autres conflits que l'on dit irréguliers. Il parle d'espions et de journalistes et de la confusion entre les deux. D'aucuns prétendraient volontiers que les journalistes ont contribué à faire perdre la guerre du Viêtnam. Dans ce cas, je soutiens, moi, qu'un journaliste a contribué à faire gagner cette guerre aux Vietnamiens. »
Thomas A. Bass..