couverture

Ecole des ponts jaunes

Haeck

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Résumé

Pourquoi ne pas dire clairement que l’école ne nous rend ni plus intelligents ni plus aimants ; que c’est plutôt un étau qui nous serre l’esprit et tout le corps ; que les enseignants, assez souvent de grands discoureurs aveugles et sourds, croient n’avoir d’autre choix que de faire leur travail d’entraîneurs – à quoi nous entraînent-ils donc, sinon à sauter des obstacles ? Il arrive pourtant que l’école soit une île où des élèves respirent mieux, une clairière où ils commencent à deviner le jeu du monde. Comment ne pas désirer que les écoles, au lieu d’être des programmes, des cours, des examens, des diplômes, soient des ponts, des rencontres, des lampes, des poèmes. Dans ces brèves notes, la couleur unique de la voix de Philippe Haeck se mêle aux couleurs de celles de ses élèves : avec eux et elles, il travaille à faire une école d’enseignement mutuel.

Biographie de l'auteur.e

Quand il entend son nom, Philippe Haeck met quelque temps à répondre. Dans ce nom, il voit les deux h: il essaie la petite chaise, se tient droit dans la grande. Il travaille à rassembler tout ce que les haches coupent. Il pense que le « je » n'est qu'une fiction commode, que le monde est un grand panier tissé de milliards de fils. Il aime parler s'il peut le faire librement, autrement il se contente d'être simplement là.Philippe Haeck a enseigné la littérature de mai 1968 à mai 2002 au Collège de Maisonneuve en privilégiant la pratique de l'écriture. De L'Action restreinte. De la littérature (un essai publié en 1975) à L'oreille rouge (un poème-vie paru en 2001), il a publié treize ouvrages : des poèmes pour illuminer la vie qui lui arrive, des essais pour réfléchir à ce qui le hante. Prix littéraires: Philippe Haeck a reçu, le Prix Émile-Nelligan et le Grand Prix de poésie du Journal de Montréal pour La Parole verte en 1982

Quatrième de couverture

Pourquoi ne pas dire clairement que l'école ne nous rend ni plus intelligents ni plus aimants ; que c'est plutôt un étau qui nous serre l'esprit et tout le corps ; que les enseignants, assez souvent de grands discoureurs aveugles et sourds, croient n’avoir d'autre choix que de faire leur travail d'entraîneurs – à quoi nous entraînent-ils donc, sinon à sauter des obstacles ? Il arrive pourtant que l'école soit une île où des élèves respirent mieux, une clairière où ils commencent à deviner le jeu du monde. Comment ne pas désirer que les écoles, au lieu d'être des programmes, des cours, des examens, des diplômes, soient des ponts, des rencontres, des lampes, des poèmes. Dans ces brèves notes, la couleur unique de la voix de Philippe Haeck se mêle aux couleurs de celles de ses élèves : avec eux et elles, il travaille à faire une école d'enseignement mutuel.