couverture

Cellule esperanza

Plourde, Danny

  • Éditeur : L'HEXAGONE
  • Collection : L'Appel des mots
  • ISBN 9782890068162
  • Paru le 23 mars 2009
  • 19,95 $ *
  • Poésie

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Résumé

Poète à l’esprit critique, il livre dans ce recueil sa révolte et l’amertume que lui inspirent l'individualisme et l’impuissance de tous et chacun devant les crises humanitaires et environnementales qui sévissent dans le monde. Il pose un regard critique sur toutes ces personnes qui, prisonnières de leur petit train-train quotidien, en ont oublié la notion de vivre ensemble.

Biographie de l'auteur.e

Danny Plourde est né à Saint-Jean-sur-Richelieu et réside à Montréal. Musicien, membre du groupe rock Les Fidel Castrol, performeur actif et promoteur de soirées multidisciplinaires de résistance sociale, il codirige le collectif aléatoire de « crémation » littéraire qu'il a cofondé : l'Ectropion. Il a publié Vers quelque (sommes nombreux à être seul) à l'Hexagone en 2004, pour lequel il a reçu le Prix Félix-Leclerc de la poésie 2005. Lors d'un premier voyage de trois mois en Corée du Sud, Plourde écrit un deuxième recueil, Calme aurore (s'unir ailleurs, du napalm plein l'œil), qui remporte le Prix Émile-Nelligan en 2007. Cellule esperanza est sorti au printemps 2009. On a pu l'entendre notamment au Canada, au Québec, en France, en Espagne, en Pologne et en Corée du Sud. La place du poème sur la place publique, la prise de parole et l'engagement littéraire sont des enjeux importants de son approche créatrice. Joseph Morneau, publié en 2011 chez VLB Éditeur, est son premier roman.

Quatrième de couverture

des poussières nous toujours en mouvement prenant conscience de nous-mêmes une fois enfuis portés par l'effort la misère le blanc le bleu de l'hiver le flegme des vents nous des arbres rares qui ont dû s'arquer ou se briser en deux Écrit dans l'urgence de saper le confort génocide d'une société aseptisée, ce dernier tome d'une trilogie inavouée évoque, en un souffle aussi acéré que rageur, l'abandon de la liberté. Entre mémoire et vigilance, les mains vides face aux désastres, le poète nous rappelle l'arbre rare, phare au coeur de la débâcle humaine. C'est avec un désespoir lumineux qu'il tente de le raviver.