couverture

Maison du remous (La)

Houde, Nicole

* Les prix de nos produits sont sujets à changements sans préavis.

Résumé

Félicitations à Nicole Houde qui a reçu le 21 mars 2013 le Prix Hervé-Foulon du livre oublié pour son roman, La Maison du remous, paru originellement en 1986. Il est des œuvres qui traversent le temps, et celle de Nicole Houde en est une. Lauréate de plusieurs prix littéraires, elle poursuit depuis la parution de son premier livre en 1983, une œuvre d’une impeccable exigence et d’une remarquable unité de ton. Tous ses livres sont parus aux Éditions de la Pleine Lune.La présente réédition est accompagnée d’une préface de Robert Lalonde, qui écrit : « Ainsi entre-t-on dans la maison du remous où, comme dans la casa des Buendia de Cent ans de solitude, de Garcia Marquez, le temps tourne sur lui-même, où tout recommence sans cesse, puisqu’à mesure on a tout oublié. […] Le cri de Laetitia, entendu pour la première fois il y a plus de vingt-cinq ans, résonne toujours, déchire l’oreille, serre le cœur. »Laetitia vit dans une famille où règnent ignorance, pauvreté et violence. Enfant gavée de silence, elle cherche sa langue propre, celle qui pourrait nommer ses désirs.

Biographie de l'auteur.e

Nicole Houde est née à Saint-Fulgence en 1945. Depuis la parution de son premier livre en 1983, elle poursuit une œuvre d’une impeccable exigence et d’une remarquable unité de ton.En 1984, elle reçoit le Prix des Jeunes Écrivains du Journal de Montréal pour La Malentendue, son premier roman ; en 1989, on lui décerne le Prix Air Canada pour L’Enfant de la batture, roman pour lequel elle était aussi finaliste au Prix Molson de l’Académie canadienne-française ; en 1991, elle est à nouveau finaliste au Prix Molson pour son roman Les Inconnus du jardin ; et en 1995, elle obtient le Prix du Gouverneur général pour son sixième roman Les Oiseaux de Saint-John Perse, roman dans lequel elle aborde avec compassion le sujet de la vieillesse.« L’écriture de Nicole Houde est une écriture où vibre une poésie discrète, attentive à la charge de rêve qui transcende les êtres et les objets les plus humbles. » Ce commentaire du jury qui lui a décerné le Prix du Gouverneur général cerne bien l’univers de cette romancière.L’œuvre romanesque de Nicole Houde nous entraîne dans le monde marginal des laissés-pour-compte qui refusent de se résigner et persistent à croire en leur part de bonheur. Leur lucidité et leur quête d’identité créent un monde troublant où la complaisance et le mensonge n’ont pas de place.

Quatrième de couverture

Le temps est long comme la corde à linge étendue dans la cuisine. L’éternité peut ressembler à quelques secondes. Ce n’est pas tout à fait un village. Elles ne sont pas tout à fait une mère et une enfant. Leur maison est située à côté de ce qui est le plus vivant au village : le remous. [extrait du roman]